Adieu Patrick

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C'est avec tristesse que nous nous sommes séparés de Patrick. Nous avons préféré la laisser continuer sa route. Ces purs-sangs on besoin d'espace et de liberté. Nous la privions de tous ça. Depuis que nous sommes à Wellington nous la retenions sur un parking. Malgré notre profonde amitié avec Patrick il fallait être raisonnable et la laisser partir, comme Willy ou Croc-Blanc. L'émotion est trop intense. Mes yeux humides m'empêchent de continuer à écrire. Cette vidéo est notre dernier hommage à notre Patrick
Adieu l'artiste et bonne route !

Rugby mon amour

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En arrivant en Nouvelle Zélande nous nous sommes dit avec Camille qu’il fallait absolument que je joue au rugby. Pourquoi ? La nouvelle Zélande est une référence. Chaque génération de rugbyman ont leur icône néo-zélandaise. Je citerai bien évidemment Jonah LOMU. Aujourd’hui, Carter, McCaw et Kelleher sont les nouveaux ambassadeurs de ce rugby magique. Ils font tous les trois partie des meilleurs joueurs du monde à leur poste. En plus ils sont beaux dit Camille.
Arrivé à Wellington je posai mon sac au PONEKE Football Club. Grâce à l’aide de François (entraîneur Français des -21ans), je pus vite rentrer dans le vif du sujet. Au début nous ne faisions que du fitness. Autant vous dire que durant cette préparation je laissai plus d’un poumon sur le terrain. J’étais souvent le dernier. C’est justement à ces moments là que vous réalisez que vous faite partie de la Famille (comme ils disent). Ils vous relèvent, ils vous encouragent (Come on Frenchie ou Chabal). Lorsque vous souffrez une tape dans le dos, un mot d’encouragement. Et ça au premier entrainement avec eux. Je ne me souviens pas de cette même solidarité spontanée en France. Attention je ne dis pas qu’il y’en a pas. Mais l’intégration dans une équipe se fait après avoir été mis à l’épreuve, après avoir été jugé. (Dans les deux cas on se donne à fond). Pour l’anecdote lors d’un touché (rugby sans contact) à la fin de l’entraînement, une équipe devait jouer torse-nu. Bien évidemment je dus enlever mon t-shirt. Positionné en bout de ligne je tournai la tête sur la gauche. Je constatai avec effroie que j’étais le seul avec de la bedaine, de la brioche ou du bide comme vous voudrez. A ce moment-là je me dis : « Mon gros tu vas sûrement en. Ch… grave ». Et ce fut le cas. Mais beaucoup moins maintenant.

Voilà maintenant un mois et demi que je porte avec fierté le rouge et noir de PONEKE. Je retrouve les mêmes sensations que celle que j’avais en France. Les mêmes odeurs de vestiaires. Le même combat sur le terrain (un peu plus rugueux). « Toujours les mêmes gestes : slip gauche, slip droit et une gorgée de Volvic » En revanche il est rare d’entendre des insultes de supporters. Je ne ressens plus les petites baffes sournoises de l’adversaire frustré. Une autre chose nouvelle que j’ai découverte ici c’est le pragmatisme. Cette particularité anglo-saxonne qui permet de vite prendre ses marques et de jouer avec une assurance qui huile efficacement les rouages de l’équipe. J’avoue que c’est assez magique. Les soirs d’entraînement nous souffrons sa mère comme on dit (j'en ai même perdu un short, ce qui m'obligea à finir l'entraînement en slip. C'est très pratique). Après presque deux heures d’exercices nous finissons par des courses, des pompes et des abdos. Je comprends maintenant pourquoi nous constatons une différence de physique entre les équipes de l’hémisphère nord et celles du sud. Je pus constater cette fameuse différence, lorsqu' au premier match un gros maori dépassant aisement le quintal m'a littéralement ejecté du maul (tas de joueur pour les non-initié.).

Bien que je fasse l’apologie de ce rugby, je n’oublie pas notre French Flair qu’ils redoutent tant. Ils disent que pour la coupe du monde une de leur hantise c’est de retrouver la France en phase finale. Car ils se souviennent des matchs perdus face au XV de France. Voici à mon avis, le meilleur exemple illustrant mon propos.

Maman rassures- toi mes oreilles sont toujours à leur place.

Nouvelles tardives du mois de mars

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Bonjour,
voilà un mois que nous avons publié notre dernier message. Mille excuses pour ce silence radio. Depuis le mois dernier, nous avons eu la visite d'Emeric, un ami d'école de Camille qui fait le tour du monde depuis le mois d'octobre. Entre Tahiti et l'Australie, il est venu poser son sac à dos à Wellington le temps d'un week-end. Quelle joie de retrouver une tête connue!
Nous en avons profité pour faire un tour au Musée Te Papa qui est l'équivalent du Muséum d'Histoires Naturelle à Paris. La scénographie est impressionnante, on y voit des squelettes de cétacés, un calamar géant et plein d'animations sur la tectonique des plaques, l'histoire de la Nouvelle Zélande, sa faune, sa flore et sa culture... Bref, cela nous a occupé une bonne partie du samedi. Le lendemain nous avons profité du beau temps pour nous balader dans le Botanic Garden de Wellington où nous nous sommes perdus dans les 25 hectares de forêt. Puis Emeric est reparti à la découverte de l'Australie. Pour suivre ses aventures, visitez son blog http://emericlevesque.over-blog.com/