Tu veux voir Mont Cook?

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What else? Comme dirait l'autre.
Voilà un mois et quelques jours que nous sillonnons les routes de la Nouvelle Zélande. Notre oeil est désormais affûté pour repérer des emplacements de choix. Avant d'attaquer le Mont Cook nous avons trouvé un petit coin paisible pour la nuit. Nichés au sommet d'un collinon ( petite colline ) nous avions une vue imprenable sur le Lac Pukaki et sur notre unique vis à vis : le Mont Cook.
C'était incroyablement calme. Le soir il n'y avait pas un bruit. Après une journée de voiture c'était très appréciable. Au réveil on se serait crû dans un remake de Blanche Neige et les Sept Nains. Tôt le matin les lapins et les oiseaux nous accompagnèrent pour le petit déjeuner et nous entamions le refrain "Siffler en travaillant" en rangeant la tente.
Alors: "What else" ?

Le matin nous avons pris le chemin en direction du Mont Cook. 55 kilomètres de route avec pour seul horizon des montagnes aux sommets d'un blanc éclatant. Que de cris d'émerveillement sur la route et d'arrêts photos! Le Mont Cook (Aoraki en Maori) est en fait le plus haut point de la Nouvelle Zélande avec ses 3564 mètres de hauteur.Il est entouré de plein d'autres monts ce qui en fait une superbe chaîne montagneuse. Nous sommes allés voir un bout du Tasman Glacier qui se trouve au même endroit. Rien à voir avec Franz Joseph et Fox Glaciers. Bien qu'il soit le plus grand de Nouvelle Zélande, nous n'avons vu qu'un bout du Tasman Glacier, constitué de glace et surtout de poussière. Après ces images magnifiques, direction plus au Nord. Approchant les 3000 kilomètres depuis notre arrivée dans l'Ile du sud, nous avons pris la sage décision de faire la vidange.

Du sud, des pneus neufs et du chocolat

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Nous avons voyagé sans relâche entre les Milford Sound (de la loose, comme diraient certains) et Dunedin. Sur notre route nous nous sommes faufilés entre les montagnes, sommes passés par le point le plus au Sud de l'Ile : le Slope Point, nous avons rencontré des otaries, des pingouins, nous avons marché et nous avons surtout usé les pneus de la voiture. Ici, beaucoup de routes goudronnées s'achèvent sans prévenir par des chemins caillouteux avec de grosses pierres coupantes et il n'est pas rare d'éviter de justesse des trous en plein milieu du chemin.
A quelques kilomètre de Dunedin nous sentîmes d'étrange vibrations. Nous avions l'impression qu'un chevreuil était coincé dans les crampons de la roue arrière droite. Patrick vibrait comme un poney au galop. Le pneu-mologue dignostiqua 4 pneus trop usés pour rouler en sécurité. Ce fut un Noël en avance pour Patrick. Une nouvelle paire de Nike-Air.

Cette nécessité n'entama pas notre notre envie de visiter Dunedin et son... USINE DE CHOCOLAT CADBURY ! Pour ceux qui ont vu Charlie et la Chocolaterie, cela n'avait rien à voir. Nous n'avons pas vu les gnomes qui faisaient le chococlat en chantant. Seulement de grosses machines qui préparaient déjà Pâque 2012 et d'étranges chocolat à la guimauve goût banane, fraise... Peu ragoûtant. Heureusement nous avons pu goûter, sentir et découvrir des barres chocolatées "tellement bonnes qu'elles devraient être interdites par la loi" (comme dirait Camille).

Ainsi, nous ne manquerons pas de vous rapporter des barres de CRUNCHIE et de PICNIC. Les CRUNCHIES sont des des barres de miel soufflé et caramélisé ultra croustillant entourées de chocolat et les PIC NIC un mélange de Lion et de Snickers 2 en 1. Nous nous sommes jurés de ne plus en acheter avant la prochaine Pâques. C'est mal... Très mal...

Dé-gouttés

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Il y a tout juste une semaine nous avons eu notre première grosse déception. En effet j'ai le souvenir d'avoir pubié une vidéo vous montrant le déluge que nous subissions sur la route. Ce même déluge nous empêcha d'explorer les Milford Sound. Cet endroit est le plus bel endroit de la Nouvelle-Zelande "parait-il". Tombant sans arrêt, la pluie interdit toute exploration des fjords.
Optimistes nous avons dormi sur place (euh sur le parking) espérant qu'une acalmie nous permette de profiter des paysages. Bloqués sur place attendant le lendemain, nous avons établi nos quartiers dans l'unique bar du Milford Sound. Nous avons passé une après midi et une soirée ponctuées de : bière, asssiette de frite, billard,re-bière, pizza. Dans notre malheur nous eumes la chance d'assister à un concert d'un groupe prometteur. Notre chagrin (et la mousse ) nous ont faits oublier le nom. Rassasiés de décibels, nous nous sommes couchés dans l'espoir que les caresses des rayons du soleil nous réveillent. Notre patience ne fut pas récompensée. Le nuage nous poussa hors des Milford Sound à coups de seaux d'eau.
Malgré cet acte manqué, nous continuons à être emerveillé par ce magnifique pays.

Nos amies les otaries et nos copains les pingouins

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Depuis que nous sommes dans l'Ile du Sud nous avons eu la chance de voir à plusieurs reprises des otaries et la chance inouïe de voir des pingouins. Voici un petit florilège de nos rencontres avec ces bêtes marines.
La première fois que nous avons cherché à voir de près ces grosses bêtes, nous sommes allés dans un repère de lions de mer. Ce sont les cousins des otaries et à vrai dire nous n'avons pas fait la différence... Bref, alors que je courais comme une dératée vers le phare, pensant que la famille otarie y trouvait refuge, je vois Edouard au loin qui me fait de grands gestes et imite une otarie pour me faire comprendre qu'il y en a une tout près. Je le rejoins et effectivement, le lion de mer (et non pas l'otarie) était vraiment proche. A 5 mètres de nous, il y avait un amas de graisse géant qui se prélassait sur du sable fin. A côté de lui, un bébé! Il était également en train de faire la sieste. Nous étions aux premières loges de ce spectacle, et avons pu prendre des tas de photos.

La deuxième fois, nous avons dormi avec des otaries. Enfin,dormi... Pas exactement... Nous arrivons dans un camping situé au bord d'une plage sur laquelle vit une colonie d'otaries. A notre grande surprise, un panneau jaune sur la route nous annonce "Beware Sion Lions". Et là, nous voyons un attroupement de campeurs autour de deux énormes otaries à fourrure en train de se chamailler. La scène se déroulait en plein milieu du camping! Après avoir bien profité de cette scène de combat ou d'ébats, nous prenons connaissance des règles du camping. A ma grande frayeur il était écrit que parfois les otaries dormaient dans la végétation qui nous entourait et qu'elles pouvaient détruire la tente si elles jugeaient que nous étions sur leur territoire... Heureusement il a plu, nous sommes restés 2 heures sous la tente et avons dormi en lieu sûr dans la voiture. Aucune otarie n'est venue nous taquiner pendant la nuit. Heureusement, car je menaçais de crier.... (Certains membres de ma famille se souviendront d'ailleurs d'une certaine nuit sous la tente à Rosier où il y avait une bête. Merci à Hugues qui m'avait sauvée de la menace d'un... hérisson!)

Troisième rencontre avec les otaries et première avec les pingouins! Nous étions sur une plage immense où nous avons vu tout d'abord une énorme otarie qui faisait la sieste, puis plusieurs autres dont une assez menaçante qui se dressait en sortant de l'eau. Sur la falaise bordant la plage des otaries, nous avons vu surgir 3 pingouins aux yeux jaunes qui descendaient maladroitement la pente abrupte. Le spectacle était très marrant car les pingouins glissaient et se poussaient mutuellement. Après une descente périlleuse, ils ont finalement réussi à rejoindre la mer. Personne ne sait s'ils sont partis loin et en profondeur. Ils peuvent nager jusqu'à 40 km par jour! Nous sommes ravis d'avoir vu des pingouins car c'était un coup de chance. Normalement on peut les apercevoir tôt le matin ou au crépuscule, là il était 16h30 et cette espèce est très rare.

Quatrième et pour l'instant dernière rencontre avec les otaries. Edouard était parti prendre des photos d'otaries qui dormaient sur des rochers au loin. Là je m'aperçois qu'il marche autour de flaques de boues peu communes. " Heu.... tu ne serais pas en train de marcher dans des crottes d'otaries...?" Ma question à peine terminée, je vois surgir une énorme tête tout près d'Edouard. Il a regagné doucement les hauteurs alors que l'otarie voulait l'affronter en duel. Elle n'était pas contente cette otarie. Edouard l'avait sûrement réveillée, du coup elle s'est mise à lui hurler dessus. Heureusement il n'y a pas eu de blessés et chacun est retourné vaquer à ses occupations.

Ice Age & Singing in the rain

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Nous avons fait beaucoup de route pour arriver jusqu'aux glaciers nommés Franz Joseph et Fox Glaciers. Parmi les plus belles images que l'on ait de l'Ile du Sud, celles des glaciers sont parmi les plus impressionnantes et les plus étonnantes. Petit rappel sur le glacier. C'est une accumulation de glace qui s'écoule dans une vallée avec une vitesse moyenne de 1,5 mètres par jour. En gros, c'est un glaçon géant en mouvement. Des randonnées sont organisées sur les glaciers pour les plus téméraires et pour les plus fortunés une découverte du glacier est possible en hélicoptère. Il n'est pas utile de vous rappeler quelle option nous avons choisie... le plancher des vaches... évidemment...

Le lendemain direction Queenstown, la ville des sports extrêmes et des sports d'hiver. Nous avons lutter contre les éléments avant d'y parvenir. La terre du long nuage blanc, Aotearoa, (nom original de la Nouvelle Zélande), nous, français râleurs nous aurions rajouté la terre du long nuage blanc...qui mouille. En effet durant les 4h qui nous séparaient de Queenstown nous avons essuyé la colère des Dieux. Il plut tellement que nous avons dû nous arrêter pour réparer un essui glace qui céda sous la quantité d'eau. La route qui longeait le pied de la montagne était le théâtre de cascades improvisées. Nous avons pu ainsi nettoyer la voiture gratuitement. Pour mieux vous en rendre compte, voici une petite vidéo parlante...

A notre arrivée à Queenstown, le Bon Dieu avait séché ses larmes et les nôtres aussi. Nous avons pu profiter pleinement du coucher de soleil et des neiges éternelles des montagnes bordant le lac Wakatipu. Nouvelle nuit dans Patrick... Puis le lendemain, journée du touriste de base. Nous avons pris les téléphériques pour grimper tout en haut des montagnes et profiter de la vue imprenable sur le lac Wakatipu. Au programme KFC (Camille a pris une salade), ice cream et bronzette. Après tout c'est les vacances! Nous sommes en route vers les Milford Sound, où déjà nous apprécions les montagnes aux sommets enneigés qui nous entourent.

Premiers pas dans l'Ile du Sud

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Après notre arrivée matinale à Picton, nous avons fait une petite sieste dans la voiture avant de reprendre la route. Notre instinct nous a menés le long de la Queen Charlotte Drive. Tout au long de la route sinueuse et étroite, nous étions fascinés par la beauté de la côte. De belles montagnes (ou colines?) vertes tombaient dans une eau bleue turquoise. Belle palette de couleurs et le tout sous un soleil rayonnant! Après nous avons fait une petite balade pour nous réveiller.

De nouveau sur la route nous passons par Nelson, le paradis du fruit. C'est là que se passe la majorité de la cueillette des fruits et le trajet est bordé de vergers et de vignobles. Le soir même, nous nous offrons une nuit dans un backpackers près de l'Abel Tasman National Park que nous comptons visiter le lendemain. Ce parc est le plus petit parc national de Nouvelle Zélande avec tout de même 225 km² de superficie. Au programme: cascades, trou de 172 mètres perdu dans une forêt, plages de rêve... mais la réalité fut tout autre. Une pluie battante nous a gâchés la journée. Malgré cela nous décidons d'aller voir le Harwood's Hole, qui, paraît-il, est impressionnant est difficile d'accès à cause de son sol instable.

Nous sommes revenus trempés jusqu'aux os et étions bien contents de trouver de la chaleur chez Ronald Mc Donald's (Camille a pris une salade). Le temps pourri nous a forcé à conduire jusqu'à épuisement. Nous nous sommes arrêtés vers Westport, à Tauranga Bay, pour observer une colonie d'otaries. Il y en avait au moins une vingtaine, toutes affalées sur leurs rochers, les unes se battaient, les autres prenaient soin de leurs petits. Après cela, nous rêvions d'une soirée au coin du feu mais nous nous sommes contentés d'une nuit dans la voiture...

Derniers check point de l'île du Nord

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Nous avons visité Nappier et Hastings.La première ville a été détruite par un tremblement de terre dans les années 30 et a été entièrement reconstruite dans le style Art-Déco. Le centre ville regrorge de vieux "Building" témoignant de cette époque. Le daily telegrah building nous a d'ailleurs tapé dans l'oeil.
Comme une tempête a été annoncée nous avons décidé de passer notre première nuit dans la voiture. A vrai dire nous n'avions pas vraiment le choix car il n'y avait pas un backpackers sur notre chemin, et la tente n'aurait pas resisté à la pluie. Nous avons trouvé un petit coin sympa bordé par une rivière (pour le bain du matin) idéal pour garer la voiture. Edouard a eu la brillante idée de gonfler le matelas et notre lit-voiture était plutôt confortable. Même si nous étions un peu serrés nous avons très bien dormi et l'idée de passer une autre nuit dans la voiture ne nous effraie pas.
Sur la route vers Welligton nous avons fait un passage (obligé) au musée du rugby de Palmerston North. l'anglais qui démocratisa le rugby en Nouvelle Zélande, venait de cette ville. En revanche ils ont oublié de dire qu'en 1991 nous avions marqué le plus bel essai du monde, face aux all blacks.

Samedi 5 Décembre (Ce soir à l'heure ou nous rédigeons l'article) nous prendrons le Ferry direction Picton (première ville de l'île du Sud). Nous partons à 2h du matin pour 3H de traversée. On vous donne donc rendez-vous, très prochainement, pour les premières images de l'île du Sud.

Big kiss everybody.

Au coeur des volcans: Rotorua et Taupo

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Après une bonne nuit de sommeil, direction Rotorua sous la pluie. Sur la route, une odeur nauséabonde envahit la voiture. Du coin de l'oeil, nous nous regardons d'un air accusateur pensant que les effluves provenaient de l'autre. Avec un peu de bon sens nous avons compris que cette odeur d'oeuf pourri était celle du soufre. La ville est bien connue pour ses bains thermaux. Elle a également été détruite par une éruption volcanique en 1886 qui a laissé des traces dans la ville puisque de la fumée s'échappe des trottoirs. Si on sait tout cela c'est parce que nous avons passé tout l'après-midi au musée à l'abri de la pluie. (La photo du musée n'est pas la nôtre, nous n'avons pas sorti nos appareils à cause des gouttes d'eau).
Le lendemain direction Taupo, une ville à 80 kilomètres au Sud de Rotorua. Sur le chemin, on s'arrête à Waiotapu pour voir un geyser et l'activité volcanique de la région. Au premier abord la visite ne nous attire pas des masses "Wai-o-Tapu Wonderland". C'est le wonderland qui nous fait frémir, mais on se dit que si on n'y va pas, on le regrettera. Et c'est vrai on l'aurait regretté. Nous avons donc parcouru tout le parc parsemé de fumerolles, de bains de boues et de lacs aux couleurs surréalistes.

A 10h15 chaque matin, un geyser est mis en action par du savon versé dans sa cheminée. Une réaction chimique avec l'eau souterraine provoque un jet d'eau de 20m de haut et actif pendant 45 minutes. Nous avons d'ailleurs rencontré une française avec qui nous avons fini la visite du parc et fait le trajet jusqu'à Taupo. Il y a énormément de touristes français du côté de Rotorua et Taupo, ce sont les zones les plus touristiques du pays.
L'après-midi nous avons fait un détour vers Huka Falls, torrent impressionnant qui alimente l'énergie de toute la région. Le bleu crystallin de l'eau nous donnait des frissons. Puis, nous sommes allés sur la lune ou plutôt aux Craters of the Moon. Le principe est le même qu'à Wai o Tapu,le chemin est parsemé de fumerolles, le tout sur un terrain très plat et très sec, rappelant la Lune.
Les projets pour les jours à venir: Napier qui est une ville à l'architecture art-déco, un petit coucou à David et Melissa qui font du Wwoofing chevalin près de Wellington, puis visite de Wellington. Là, on sera arrivés au bout de l'Ile du Nord...
La suite, vous la saurez bientôt...

Coromandel

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Après avoir passé une nuit au backpackers et pris le temps de mettre à jour notre blog, nous avons repris la route dans l'espoir de voir les nuages et la pluie se dissiper. Heureusement que le temps ici est lunatique. Autant il peut pleuvoir averse et autant,dans la seconde qui suit, un soleil éblouissant sèchera les grosses gouttes d'eau. C'est ça aussi le côté sympa du pays. Après 2 heures de route, nous avons décidé de visiter les Hot Water Beaches (cf la carte) qui sont des pisicnes d'eau chaudes que l'on creuse soit-même sur la plage avec des pelles louées. Finalement en arrivant sur ce lieu nous avons vite déchanté. Des tas de camping cars et de touristes se bousculaient l'accès à la plage. Très peu pour nous.Vite un coup d'oeil à la carte et nous voilà propulsé dans un endroit aux voyelles sympas et à la sonorité joyeuse: Hahei! Et quelle heureuse surprise!

Une plage immense,presque déserte, un sable brillant et une mer turquoise. Nous avions là un bon terrain pour accueillir notre pause pique nique. Finalement nous étions tellement bien sur la plage que nous y avons bullé quelques heures. (Il s'agit de ne pas non plus perdre le rythme). Après qu'Edouard ait mis fin à sa sieste bien méritée, nous avons enfilé nos chaussures de marche et sommes partis à la découverte de Cathedral Cove. Il s'agit d'une crique bien isolée à laquelle on accède en passant sous une sorte d'alcove en pierre. Un petit coin de paradis, encore un. Il y a là un rocher blanc immense sorti de l'eau, des jeunes kiwis qui ont l'air plutôt détendus et deux ou trois photographes immortalisant
l'instant.

Et nous, qui une fois de plus, sommes subjugués par tant de beauté. Sur la marche du retour nous décidons de continuer notre route jusqu'à épuisement. Finalement nos baillements nous ont amenés vers un Beach Holiday Park haut de gamme. La preuve, nous étions les seuls péquenods avec notre tente. Tous nos voisins exposaient fièrement leurs camping cars dernier cri équipés de douches, télévision et tutti quanti. Un vieux monsieur étonné de notre arrivée est venu nous saluer et nous avons discuté le temps qu' Edouard monte notre bivouac. Nous avons bien dormi, bercés par le roulis des vagues.