Elles sont pas belles mes tours ?

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Avec 14 heures de vol vers notre prochaine destination, nous avons le temps de rédiger un article sur notre dernière étape en Malaisie. Comme nous le disions en conclusion de l'article précédent, nous avons passé 4 jours (de beau béton) à Kuala Lumpur. Cette ville est le reflet de la réussite économique du pays (c'est pas moi qui le dit c'est le guide). Les 1 000 000 de m² de magasin des Petronas Towers le prouvent. Du haut de ces tours jumelles nous ne pouvons que constater que le Ringgit (monnaie malaisienne) se porte bien. Au milieu de cette frénésie mercantile, les bâtiments nous rappellent que la Reine Elizabeth avait élu domicile dans ce pays. Le Central Market en est un bel exemple. Chinatown, Little India et les nombreuses mosquées donnent un visage curieux à cette capitale. Toutes ces influences font le charme de cette fourmillière.
Pendant ces 4 jours, nous avons donc profité de la "bird eye view" des Petronas Towers, que nous offrait la passerelle connectant les deux tours entre elles. Bien que cette vue soit à 250m de haut, les 3 heures d'attentes avant d'y accéder ne valent pas le coup d'être sacrifiées. Nous passâmes le reste du temps à déambuler dans la ville et à halluciner par le nombre de magasins au cm².
Observer autour de soi et au-dessus de soi est un bon moyen de découvrir une ville. Après avoir longuement débattu autour d'un fried rice with chicken (un de plus) nous préférons Bangkok. nous l'avons mieux "senti". Peut être parce que nous avions comme guides Anne (amie de Camille) et ses amis. Nous quittons donc la Malaisie avec comme excellent souvenir :" les îles Perenthians".
Avec un tampon de plus à notre passeport nous volons (en léger différé) vers d'autre contrée tout aussi dépaysantes. Quoi que...

Vidéos Perhentians

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Quelques souvenirs vidéos des Perhentians.

Les Perhentians, c'est beau , c'est bleu, c'est blanc

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C'est l'âme en peine que nous avons quitté les Perenhtians. Mais nous avons gravé sur un cocotier comme dans les soaps américians : "we will come back, signé C&E dans un coeur." Trois couleurs définissent ces îles (2 îles composent les Perhentians.), Le blanc, le bleu et... le transparent. La dernière n'en est pas une. Nous ferons comme si. Pendant 5 jours nous explorions au masque et au tuba de nouveaux fonds marins. Nous prenions un canoé pour explorer de nouvelles plages. en regardant nos photos vous comprendrez le choix des trois couleurs. Autre surprise agérable, ces îles ne sont pas polluées par les vendeurs : de Lacaste, de Rapahel Lauren, ou autre Georges Armani. C'est calme et apaisant.
Des îles que l'on a eu la chance de visiter, celles-ci sont sans conteste, les meilleures.
Après 5 bons jours dans un petit paradis nous nous retrouvons ce matin à 5h45 du matin sur le quai d'une gare en attendant le train. A 6h pétantes le vacarmes du train se mélange à l'appel du muezzin. Nous voilà en route pour Kuala Lumpur. Pendant plus de 10 heures nous avons traversé la jungle pour arriver vers 17h à "confluent vaseux" traduction de Kuala Lumpur selon Wikipedia. Le contraste entre ces deux jungles et les plages tranquilles des Perenthians est assez saisissant. Mais c'est aussi ça le voyage : apprécier les contrastes.

Cameron Highlands

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Il fallait avoir l'estomac bien accroché pour parvenir aux Cameron Highlands. Cette région vallonnée est connue pour ses splendides plantations de thé et ses fraises (pas terribles d'ailleurs...). Alors que nous posions nos sacs à dos dans une nouvelle guesthouse, qui croisons-nous, par le plus grand des hasards? David et Mélissa! (petit rappel, nos collocs français de Nouvelle-Zélande!) Nous savions qu'ils étaient en Malaisie mais n'avions aucune idée de l'endroit où ils se trouvaient. On ne vous apprendra rien en vous disant que le monde est petit.
Le lendemain, visite des plantations de thé. Comme nous étions situés à environ 15 kilomètres des plantations, le moyen le plus rapide pour s'y rendre était bien sûr de louer une moto (au plus grand bonheur d'Edouard). Chevauchant notre "iron poney" (poney d'acier pour nos Mamans), nous sommes allés nous perdre dans les 600 hectares de plantations de thé de la firme BOH. La vue était grandiose comme en témoignent nos photos. Après cela, nous avons goûté quelques unes de leurs fraises déclinées en une multitude de produits dérivés pour les touristes: peluches géantes en forme de fraise, t shirt fraise, casquette fraise, horloge fraise, porte-monnaie fraise, bouée fraise, lampe fraise, bref, le royaume de la fausse fraise. Nous avons ensuite trouvé un autre argument pour faire de la moto et sommes allés voir une plantation de thé encore plus grande: 6000 hectares! Ici la vue était encore plus surprenante, nous sommes grimpés jusqu'au view point et avons bénéficié d'une vista vision à 360° de la plantation. AWESOME! ("génial" pour nos Mamans). Le lendemain, en route pour les îles Perhentians (d'où nous vous écrivons). Le bleu de la mer a remplacé le vert des plantations de thé et le thermomètre a repris une dizaine de degrés.

Premiers pas en Malaisie: Penang

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Le choix de l'arrivée à Penang fut davantage logistique que touristique. En effet, le seul intérêt de l'île réside en sa capitale, George Town, témoignant de son passé colonial so british. Pour le reste, passez votre chemin. Le littoral est pollué par d'immenses complexes hôtelliers satisfaisant le besoin des touristes singapouriens et dubaïotes de se réfugier dans des ghettos de luxe. C'est dommage, la côte devait être splendide il y a des années...
L'ambiance est différente de celle de la Thaïlande: les temples bouddhistes ont laissé place aux mosquées et plusieurs cultures se mélangent: les chinois, les indiens et les malais. La nourriture est également plus variée, on peut aisément choisir entre curry, nouilles sautées, riz frit... Un régale pour les papilles à condition de préciser "no spicy, please!".
Petit tour au botanical garden, là encore, il nous aura fallu 2 heures de bus pour faire à peine 5 kilomètres. Le manque de rigueur dans les transport est décidemment contagieux en Asie. Nous avons fait une petite balade entourés de singes qui n'avaient qu'une idée en tête: manger les cacahuètes que leur tendaient les touristes. Mais nous, nous n'en avions pas...
Le soir nous nous mettons à table à la recherche de nouvelles saveurs. Finalement ce sera du riz avec des légumes et du poulet pour Camille et nouilles sautées au poulet pour Edouard. Le tout pour moins d'un euro par personne.
Le lendemain, excursion à George Town. Nous parcourons les différents quartiers, tout d'abord le quartier chinois, puis Little India. La ville est parsemée de maison au style colonial. D'immenses mosquées sont construites ici et là, ainsi que quelques temples chinois. La ville est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, cela témoigne de la richesse de son histoire et de l'importance de son identité multiculturelle. C'est vrai que cette ville est curieuse, on ne sait plus dans quelle partie du monde on se trouve. On passe de l'Occident à l'Orient en changeant de trottoir...
Après ce bain de culture, nous sommes en route pour les Cameron Highlands, à la découverte des plantations de thé et des montagnes environnantes.

Ayutthaya : tiens, voilà du bouddha

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Nous avons parcouru 100 kilomètres en 5 heures. Ici, les bus ne sont pas pressés, ils s'arrêtent tous les 5 mètres pour faire monter qui veut, le chauffeur s'arrête tranquillement pour s'acheter à boire ou à manger, bref, l'heure d'arrivée est souvent au petit bonheur la chance. Nous voilà donc à Ayutthaya, à 88 kilomètres au Nord de Bangkok, prêts à visiter les ruines de cette ancienne capitale. Avant de commencer la visite, une bonne nuit de sommeil s'impose. Le lendemain, nous enfourchons nos bicyclettes à la conquête des ruines, des bouddhas géants, du bronzage cycliste et de la dégustation du durian, un fruitt apprécié par les asiatiques. Comme qui dirait, il pue l'enfer mais le goût est paradisiaque. L'odeur est tellement insoutenable que le durian est interdit dans les transports en commun. Pour notre part, nous n'avons pas été conquis.
Revenons aux ruines... Ce sont les ruines d'anciens temples pillés il y a fort longtemps par les birmans. On y trouve également des bouddhas décapités, des bouddhas allongés, des bouddhas assis, du bouddha en veux-tu, en voilà. Un peu à l'écart, se trouve l'église Saint Joseph, construite par les premiers missionnaires du MEP (Mission Etrangères de Paris). Aujourd'hui une école y est rattachée. Lors de cette escapade loin des sentiers battus, tous les thaïs que nous croisions nous criaient "Hello! Hello!" et les enfants étaient tout intimidés lorsque nous répondions à leurs saluts. Cela nous change des rabatteurs, des taxis, des tuks-tuks seulement intéressés par notre porte-monnaie.
Après un bref passage par Bangkok pour récupérer nos affaires, nous nous envolons vers la Malaisie en direction de Penang, une île non loin de la frontière Thaï.

Kanchanaburi ou le pont de la rivière Kwai

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Nous décidons de partir trois jours aux alentours de Bangkok. Au programme Kanchanaburi (la ville du pont de la rivière Kwai), les cascades d'Erawan et Ayuttayah, l'ancienne capitale du Siam.
Kanchanaburi ne présente pas en soi un intérêt particulier si ce n'est son histoire liée à la construction du pont sur la rivière Kwai. Petit rappel: le Japon qui occupait une partie de la Thaïlande pendant la Seconde Guerre Mondiale, décide d'étendre son empire jusqu'en Birmanie. De là est née l'idée de construire un chemin de fer de 415 kilomètres reliant la Thaïlande à la Birmanie pour mieux bouter l'ennemi (l'anglais pardi!). Les conditions inhumaines dans lesquelles fut construit le pont, entraînèrent la mort de milliers d'hommes aussi bien asiatiques qu'occidentaux. Il fut d'ailleurs surnommé le chemin de fer de la mort. Plutôt que cette sombre histoire, nous avons préféré retenir la beauté du paysage environnant. La ville est située dans une cuve entourée de forêt tropicale. La bordure de la rivière est quant à elle parsemée de maisons au bord de l'eau. L'atmosphère est très reposante. D'ailleurs nous avons bien dormi. Notre chambre était située dans une maison sur l'eau. Nous étions bordé par les mouvements de la rivière.
Le lendemain, nous partons très tôt en scooter pour visiter les chutes d'Erawan. 1h30 de scooter plus tard, et nous voilà au premier pallier de la cascade (qui en compte sept). Au sixième pallier, nous croisons une horde de singes qui ne prêtent aucune attention à notre passage. En redescendant, nous croisons la même famille de singes qui nous barre la route. La traversée s'annonce périlleuse. Nous passons à 50 cm de Maman singe et de ses petits rejetons qui tentèrent d'atrapper la jambe d'Edouard. Nous poursuivons notre route comme si de rien n'était et décidons de faire trempette. Les pieds plongés dans l'eau, voilà qu'un banc de poissons nous assaille pour nous croquer les peaux mortes des pieds . C'est surprenant, ça chatouille et c'est moins marrant quand ce sont des gros poissons qui s'y mettent. Le lavage des pieds faits, nous rentrons en scooter et prenons le bus pour nous rendre à Ayutthaya.

4 jours à Bangkok

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Il nous aura fallu 2 heures de bateau et 5 heures de bus pour enfin arriver à Bangkok. Là-bas nous avons retrouvé Anne qui était de passage avant d'entamer une mission en Birmanie. Nous avons donc été très gentiment accueillis par Thibaud, à la Maison des Bambous, le QG des volontaires d'Enfants du Mékong. Nous fûmes vite étouffés par une chaleur écrasante mêlée aux fumées des pots d'échappements de tous les véhicules qui se croisent à Bangkok. Taxis, tuks-tuks, voitures, bus, et motos fourmillent. Les pétarades vont bon train et sont assourdissantes. A chaque coin de rue les tuks-tuks veulent nous embarquer dans leurs courses folles et les taxis veulent nous arnaquer en nous imposant leurs tarifs alors qu'ils ont des compteurs. Les trottoirs sont parsemés de vendeurs ambulants, toutes les odeurs s'entremêlent, nous suffoquons. Le premier jour Anne nous emmène chez un tailleur recommandé par l'un de ses amis. En deux temps, trois mouvements, Edouard passe commande pour un costume 3 pièces, trois chemises, et un manteau. Camille se contente d'une robe. Il n'aura fallu que deux jours aux petites mains pour confectionner les habits demandés. Le résultat est époustouflant.
La frénésie des achats se poursuite au Pantip Plaza. Le centre commercial de l'électronique. Là-bas on y trouve de tout: des ordinateurs, des appareils photos, des imprimantes, des CD et DVD copiés illégalement, des téléphones, de la contrefaçon mais aussi des produits authentiques. Nous ne sommes pas repartis les mains vides. Après l'acquisition d'un appareil photo waterproof, nous poursuivons notre balade sur les klongs, les canaux qui relient les rivières de Bangkok.
Le lendemain nous allons voir un match de boxe thaï. Les matchs se suivent les uns à la suite des autres, les règles nous paraissent floues, dans la salle chacun hurle pour prendre les paris. Une fois encore l'atmosphère est pesante, nous sommes entassés sur une estrade, les parieurs s'égosillent alors que les boxeurs enchaînent leurs coups. Nous sortons de là presque soulagés.
L'après-midi direction le marché de Chatuchak, le plus grand marché couvert au monde. On y trouve de tout: des meubles, des vêtements, des chiots... Nous repartons les bras chargés de souvenirs pour nos familles. Notre week-end a été bien rempli, nous avons fait la connaissance de personnes adorables: Thibaud et Marie-Charbel qui travaillent pour Enfants du Mékong et Amaury en stage à l'Ambassade de France. Et un immense merci à Nanou qui, une fois encore, nous a faits passer des moments mémorables.
Après la fureur de Bangkok, nous sommes partis 3 jours entre Kanchanaburi (sur le pont de la rivière Kwai) et Ayutthaya, l'ancienne capitale de la Thaïlande.

Petits bouts d'îles Koh Samui et Koh Tao

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Après un au-revoir rempli d'émotions entre Anne et Camille, nous prîmes la route puis la mer pour Koh Samui. La première douzaine d'heures passée à attendre le bateau et l'arrivée à Koh Samui ne fut pas passionnante. Alors que nous attendions le bateau, un couple d'occidentaux nous interpella d'un HELLO très autoritaire. Comme si nous étions obligés de discuter avec tous les Européens que l'on croise. La femme Suisse ne parlant pas un mot de Français, nous parlait anglais avec un accent Bouchmen. Son mari Anglo-Saxon, nous imposait un véritable interrogatoire sur notre voyage. Agacés notre excuse fut la recherche d'un distributeur. Jusqu'au départ du bateau, nous nous sommes amusés à les observer. Ils arrêtaient tous les occidentaux qu'ils voyaient. Conclusion : Soit nous sommes paranos (peut-être), soit ils avaient de mauvaises intentions.
Koh Samui sera vite effacée de notre mémoire. En effet l'hyper tourisme et les resorts à perte de vue ne nous ont pas enchantés. Imaginez-vous la Grande Motte ou Palavas les Flots. Et bien pareil. En revanche Koh Tao fut l'extrême inverse. Nous nous sommes retrouvés 3 jours dans un hôtel isolé au bord de l'eau. Nos activités étaient : canoé, nage avec les poissons au milieu des coraux et bien évidemment les cocktails. Malheureusement nous n'avions pas d'appareil waterproof, donc nous n'avons pas de preuve des fonds marins majestueux. Un petit tour par Bangkok, nous a permis de corriger cette erreur fatale. D'ailleurs cette étape nous a faite mal au portefeuille...