Tu veux voir Mont Cook?

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What else? Comme dirait l'autre.
Voilà un mois et quelques jours que nous sillonnons les routes de la Nouvelle Zélande. Notre oeil est désormais affûté pour repérer des emplacements de choix. Avant d'attaquer le Mont Cook nous avons trouvé un petit coin paisible pour la nuit. Nichés au sommet d'un collinon ( petite colline ) nous avions une vue imprenable sur le Lac Pukaki et sur notre unique vis à vis : le Mont Cook.
C'était incroyablement calme. Le soir il n'y avait pas un bruit. Après une journée de voiture c'était très appréciable. Au réveil on se serait crû dans un remake de Blanche Neige et les Sept Nains. Tôt le matin les lapins et les oiseaux nous accompagnèrent pour le petit déjeuner et nous entamions le refrain "Siffler en travaillant" en rangeant la tente.
Alors: "What else" ?

Le matin nous avons pris le chemin en direction du Mont Cook. 55 kilomètres de route avec pour seul horizon des montagnes aux sommets d'un blanc éclatant. Que de cris d'émerveillement sur la route et d'arrêts photos! Le Mont Cook (Aoraki en Maori) est en fait le plus haut point de la Nouvelle Zélande avec ses 3564 mètres de hauteur.Il est entouré de plein d'autres monts ce qui en fait une superbe chaîne montagneuse. Nous sommes allés voir un bout du Tasman Glacier qui se trouve au même endroit. Rien à voir avec Franz Joseph et Fox Glaciers. Bien qu'il soit le plus grand de Nouvelle Zélande, nous n'avons vu qu'un bout du Tasman Glacier, constitué de glace et surtout de poussière. Après ces images magnifiques, direction plus au Nord. Approchant les 3000 kilomètres depuis notre arrivée dans l'Ile du sud, nous avons pris la sage décision de faire la vidange.

Du sud, des pneus neufs et du chocolat

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Nous avons voyagé sans relâche entre les Milford Sound (de la loose, comme diraient certains) et Dunedin. Sur notre route nous nous sommes faufilés entre les montagnes, sommes passés par le point le plus au Sud de l'Ile : le Slope Point, nous avons rencontré des otaries, des pingouins, nous avons marché et nous avons surtout usé les pneus de la voiture. Ici, beaucoup de routes goudronnées s'achèvent sans prévenir par des chemins caillouteux avec de grosses pierres coupantes et il n'est pas rare d'éviter de justesse des trous en plein milieu du chemin.
A quelques kilomètre de Dunedin nous sentîmes d'étrange vibrations. Nous avions l'impression qu'un chevreuil était coincé dans les crampons de la roue arrière droite. Patrick vibrait comme un poney au galop. Le pneu-mologue dignostiqua 4 pneus trop usés pour rouler en sécurité. Ce fut un Noël en avance pour Patrick. Une nouvelle paire de Nike-Air.

Cette nécessité n'entama pas notre notre envie de visiter Dunedin et son... USINE DE CHOCOLAT CADBURY ! Pour ceux qui ont vu Charlie et la Chocolaterie, cela n'avait rien à voir. Nous n'avons pas vu les gnomes qui faisaient le chococlat en chantant. Seulement de grosses machines qui préparaient déjà Pâque 2012 et d'étranges chocolat à la guimauve goût banane, fraise... Peu ragoûtant. Heureusement nous avons pu goûter, sentir et découvrir des barres chocolatées "tellement bonnes qu'elles devraient être interdites par la loi" (comme dirait Camille).

Ainsi, nous ne manquerons pas de vous rapporter des barres de CRUNCHIE et de PICNIC. Les CRUNCHIES sont des des barres de miel soufflé et caramélisé ultra croustillant entourées de chocolat et les PIC NIC un mélange de Lion et de Snickers 2 en 1. Nous nous sommes jurés de ne plus en acheter avant la prochaine Pâques. C'est mal... Très mal...

Dé-gouttés

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Il y a tout juste une semaine nous avons eu notre première grosse déception. En effet j'ai le souvenir d'avoir pubié une vidéo vous montrant le déluge que nous subissions sur la route. Ce même déluge nous empêcha d'explorer les Milford Sound. Cet endroit est le plus bel endroit de la Nouvelle-Zelande "parait-il". Tombant sans arrêt, la pluie interdit toute exploration des fjords.
Optimistes nous avons dormi sur place (euh sur le parking) espérant qu'une acalmie nous permette de profiter des paysages. Bloqués sur place attendant le lendemain, nous avons établi nos quartiers dans l'unique bar du Milford Sound. Nous avons passé une après midi et une soirée ponctuées de : bière, asssiette de frite, billard,re-bière, pizza. Dans notre malheur nous eumes la chance d'assister à un concert d'un groupe prometteur. Notre chagrin (et la mousse ) nous ont faits oublier le nom. Rassasiés de décibels, nous nous sommes couchés dans l'espoir que les caresses des rayons du soleil nous réveillent. Notre patience ne fut pas récompensée. Le nuage nous poussa hors des Milford Sound à coups de seaux d'eau.
Malgré cet acte manqué, nous continuons à être emerveillé par ce magnifique pays.

Nos amies les otaries et nos copains les pingouins

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Depuis que nous sommes dans l'Ile du Sud nous avons eu la chance de voir à plusieurs reprises des otaries et la chance inouïe de voir des pingouins. Voici un petit florilège de nos rencontres avec ces bêtes marines.
La première fois que nous avons cherché à voir de près ces grosses bêtes, nous sommes allés dans un repère de lions de mer. Ce sont les cousins des otaries et à vrai dire nous n'avons pas fait la différence... Bref, alors que je courais comme une dératée vers le phare, pensant que la famille otarie y trouvait refuge, je vois Edouard au loin qui me fait de grands gestes et imite une otarie pour me faire comprendre qu'il y en a une tout près. Je le rejoins et effectivement, le lion de mer (et non pas l'otarie) était vraiment proche. A 5 mètres de nous, il y avait un amas de graisse géant qui se prélassait sur du sable fin. A côté de lui, un bébé! Il était également en train de faire la sieste. Nous étions aux premières loges de ce spectacle, et avons pu prendre des tas de photos.

La deuxième fois, nous avons dormi avec des otaries. Enfin,dormi... Pas exactement... Nous arrivons dans un camping situé au bord d'une plage sur laquelle vit une colonie d'otaries. A notre grande surprise, un panneau jaune sur la route nous annonce "Beware Sion Lions". Et là, nous voyons un attroupement de campeurs autour de deux énormes otaries à fourrure en train de se chamailler. La scène se déroulait en plein milieu du camping! Après avoir bien profité de cette scène de combat ou d'ébats, nous prenons connaissance des règles du camping. A ma grande frayeur il était écrit que parfois les otaries dormaient dans la végétation qui nous entourait et qu'elles pouvaient détruire la tente si elles jugeaient que nous étions sur leur territoire... Heureusement il a plu, nous sommes restés 2 heures sous la tente et avons dormi en lieu sûr dans la voiture. Aucune otarie n'est venue nous taquiner pendant la nuit. Heureusement, car je menaçais de crier.... (Certains membres de ma famille se souviendront d'ailleurs d'une certaine nuit sous la tente à Rosier où il y avait une bête. Merci à Hugues qui m'avait sauvée de la menace d'un... hérisson!)

Troisième rencontre avec les otaries et première avec les pingouins! Nous étions sur une plage immense où nous avons vu tout d'abord une énorme otarie qui faisait la sieste, puis plusieurs autres dont une assez menaçante qui se dressait en sortant de l'eau. Sur la falaise bordant la plage des otaries, nous avons vu surgir 3 pingouins aux yeux jaunes qui descendaient maladroitement la pente abrupte. Le spectacle était très marrant car les pingouins glissaient et se poussaient mutuellement. Après une descente périlleuse, ils ont finalement réussi à rejoindre la mer. Personne ne sait s'ils sont partis loin et en profondeur. Ils peuvent nager jusqu'à 40 km par jour! Nous sommes ravis d'avoir vu des pingouins car c'était un coup de chance. Normalement on peut les apercevoir tôt le matin ou au crépuscule, là il était 16h30 et cette espèce est très rare.

Quatrième et pour l'instant dernière rencontre avec les otaries. Edouard était parti prendre des photos d'otaries qui dormaient sur des rochers au loin. Là je m'aperçois qu'il marche autour de flaques de boues peu communes. " Heu.... tu ne serais pas en train de marcher dans des crottes d'otaries...?" Ma question à peine terminée, je vois surgir une énorme tête tout près d'Edouard. Il a regagné doucement les hauteurs alors que l'otarie voulait l'affronter en duel. Elle n'était pas contente cette otarie. Edouard l'avait sûrement réveillée, du coup elle s'est mise à lui hurler dessus. Heureusement il n'y a pas eu de blessés et chacun est retourné vaquer à ses occupations.

Ice Age & Singing in the rain

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Nous avons fait beaucoup de route pour arriver jusqu'aux glaciers nommés Franz Joseph et Fox Glaciers. Parmi les plus belles images que l'on ait de l'Ile du Sud, celles des glaciers sont parmi les plus impressionnantes et les plus étonnantes. Petit rappel sur le glacier. C'est une accumulation de glace qui s'écoule dans une vallée avec une vitesse moyenne de 1,5 mètres par jour. En gros, c'est un glaçon géant en mouvement. Des randonnées sont organisées sur les glaciers pour les plus téméraires et pour les plus fortunés une découverte du glacier est possible en hélicoptère. Il n'est pas utile de vous rappeler quelle option nous avons choisie... le plancher des vaches... évidemment...

Le lendemain direction Queenstown, la ville des sports extrêmes et des sports d'hiver. Nous avons lutter contre les éléments avant d'y parvenir. La terre du long nuage blanc, Aotearoa, (nom original de la Nouvelle Zélande), nous, français râleurs nous aurions rajouté la terre du long nuage blanc...qui mouille. En effet durant les 4h qui nous séparaient de Queenstown nous avons essuyé la colère des Dieux. Il plut tellement que nous avons dû nous arrêter pour réparer un essui glace qui céda sous la quantité d'eau. La route qui longeait le pied de la montagne était le théâtre de cascades improvisées. Nous avons pu ainsi nettoyer la voiture gratuitement. Pour mieux vous en rendre compte, voici une petite vidéo parlante...

A notre arrivée à Queenstown, le Bon Dieu avait séché ses larmes et les nôtres aussi. Nous avons pu profiter pleinement du coucher de soleil et des neiges éternelles des montagnes bordant le lac Wakatipu. Nouvelle nuit dans Patrick... Puis le lendemain, journée du touriste de base. Nous avons pris les téléphériques pour grimper tout en haut des montagnes et profiter de la vue imprenable sur le lac Wakatipu. Au programme KFC (Camille a pris une salade), ice cream et bronzette. Après tout c'est les vacances! Nous sommes en route vers les Milford Sound, où déjà nous apprécions les montagnes aux sommets enneigés qui nous entourent.

Premiers pas dans l'Ile du Sud

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Après notre arrivée matinale à Picton, nous avons fait une petite sieste dans la voiture avant de reprendre la route. Notre instinct nous a menés le long de la Queen Charlotte Drive. Tout au long de la route sinueuse et étroite, nous étions fascinés par la beauté de la côte. De belles montagnes (ou colines?) vertes tombaient dans une eau bleue turquoise. Belle palette de couleurs et le tout sous un soleil rayonnant! Après nous avons fait une petite balade pour nous réveiller.

De nouveau sur la route nous passons par Nelson, le paradis du fruit. C'est là que se passe la majorité de la cueillette des fruits et le trajet est bordé de vergers et de vignobles. Le soir même, nous nous offrons une nuit dans un backpackers près de l'Abel Tasman National Park que nous comptons visiter le lendemain. Ce parc est le plus petit parc national de Nouvelle Zélande avec tout de même 225 km² de superficie. Au programme: cascades, trou de 172 mètres perdu dans une forêt, plages de rêve... mais la réalité fut tout autre. Une pluie battante nous a gâchés la journée. Malgré cela nous décidons d'aller voir le Harwood's Hole, qui, paraît-il, est impressionnant est difficile d'accès à cause de son sol instable.

Nous sommes revenus trempés jusqu'aux os et étions bien contents de trouver de la chaleur chez Ronald Mc Donald's (Camille a pris une salade). Le temps pourri nous a forcé à conduire jusqu'à épuisement. Nous nous sommes arrêtés vers Westport, à Tauranga Bay, pour observer une colonie d'otaries. Il y en avait au moins une vingtaine, toutes affalées sur leurs rochers, les unes se battaient, les autres prenaient soin de leurs petits. Après cela, nous rêvions d'une soirée au coin du feu mais nous nous sommes contentés d'une nuit dans la voiture...

Derniers check point de l'île du Nord

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Nous avons visité Nappier et Hastings.La première ville a été détruite par un tremblement de terre dans les années 30 et a été entièrement reconstruite dans le style Art-Déco. Le centre ville regrorge de vieux "Building" témoignant de cette époque. Le daily telegrah building nous a d'ailleurs tapé dans l'oeil.
Comme une tempête a été annoncée nous avons décidé de passer notre première nuit dans la voiture. A vrai dire nous n'avions pas vraiment le choix car il n'y avait pas un backpackers sur notre chemin, et la tente n'aurait pas resisté à la pluie. Nous avons trouvé un petit coin sympa bordé par une rivière (pour le bain du matin) idéal pour garer la voiture. Edouard a eu la brillante idée de gonfler le matelas et notre lit-voiture était plutôt confortable. Même si nous étions un peu serrés nous avons très bien dormi et l'idée de passer une autre nuit dans la voiture ne nous effraie pas.
Sur la route vers Welligton nous avons fait un passage (obligé) au musée du rugby de Palmerston North. l'anglais qui démocratisa le rugby en Nouvelle Zélande, venait de cette ville. En revanche ils ont oublié de dire qu'en 1991 nous avions marqué le plus bel essai du monde, face aux all blacks.

Samedi 5 Décembre (Ce soir à l'heure ou nous rédigeons l'article) nous prendrons le Ferry direction Picton (première ville de l'île du Sud). Nous partons à 2h du matin pour 3H de traversée. On vous donne donc rendez-vous, très prochainement, pour les premières images de l'île du Sud.

Big kiss everybody.

Au coeur des volcans: Rotorua et Taupo

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Après une bonne nuit de sommeil, direction Rotorua sous la pluie. Sur la route, une odeur nauséabonde envahit la voiture. Du coin de l'oeil, nous nous regardons d'un air accusateur pensant que les effluves provenaient de l'autre. Avec un peu de bon sens nous avons compris que cette odeur d'oeuf pourri était celle du soufre. La ville est bien connue pour ses bains thermaux. Elle a également été détruite par une éruption volcanique en 1886 qui a laissé des traces dans la ville puisque de la fumée s'échappe des trottoirs. Si on sait tout cela c'est parce que nous avons passé tout l'après-midi au musée à l'abri de la pluie. (La photo du musée n'est pas la nôtre, nous n'avons pas sorti nos appareils à cause des gouttes d'eau).
Le lendemain direction Taupo, une ville à 80 kilomètres au Sud de Rotorua. Sur le chemin, on s'arrête à Waiotapu pour voir un geyser et l'activité volcanique de la région. Au premier abord la visite ne nous attire pas des masses "Wai-o-Tapu Wonderland". C'est le wonderland qui nous fait frémir, mais on se dit que si on n'y va pas, on le regrettera. Et c'est vrai on l'aurait regretté. Nous avons donc parcouru tout le parc parsemé de fumerolles, de bains de boues et de lacs aux couleurs surréalistes.

A 10h15 chaque matin, un geyser est mis en action par du savon versé dans sa cheminée. Une réaction chimique avec l'eau souterraine provoque un jet d'eau de 20m de haut et actif pendant 45 minutes. Nous avons d'ailleurs rencontré une française avec qui nous avons fini la visite du parc et fait le trajet jusqu'à Taupo. Il y a énormément de touristes français du côté de Rotorua et Taupo, ce sont les zones les plus touristiques du pays.
L'après-midi nous avons fait un détour vers Huka Falls, torrent impressionnant qui alimente l'énergie de toute la région. Le bleu crystallin de l'eau nous donnait des frissons. Puis, nous sommes allés sur la lune ou plutôt aux Craters of the Moon. Le principe est le même qu'à Wai o Tapu,le chemin est parsemé de fumerolles, le tout sur un terrain très plat et très sec, rappelant la Lune.
Les projets pour les jours à venir: Napier qui est une ville à l'architecture art-déco, un petit coucou à David et Melissa qui font du Wwoofing chevalin près de Wellington, puis visite de Wellington. Là, on sera arrivés au bout de l'Ile du Nord...
La suite, vous la saurez bientôt...

Coromandel

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Après avoir passé une nuit au backpackers et pris le temps de mettre à jour notre blog, nous avons repris la route dans l'espoir de voir les nuages et la pluie se dissiper. Heureusement que le temps ici est lunatique. Autant il peut pleuvoir averse et autant,dans la seconde qui suit, un soleil éblouissant sèchera les grosses gouttes d'eau. C'est ça aussi le côté sympa du pays. Après 2 heures de route, nous avons décidé de visiter les Hot Water Beaches (cf la carte) qui sont des pisicnes d'eau chaudes que l'on creuse soit-même sur la plage avec des pelles louées. Finalement en arrivant sur ce lieu nous avons vite déchanté. Des tas de camping cars et de touristes se bousculaient l'accès à la plage. Très peu pour nous.Vite un coup d'oeil à la carte et nous voilà propulsé dans un endroit aux voyelles sympas et à la sonorité joyeuse: Hahei! Et quelle heureuse surprise!

Une plage immense,presque déserte, un sable brillant et une mer turquoise. Nous avions là un bon terrain pour accueillir notre pause pique nique. Finalement nous étions tellement bien sur la plage que nous y avons bullé quelques heures. (Il s'agit de ne pas non plus perdre le rythme). Après qu'Edouard ait mis fin à sa sieste bien méritée, nous avons enfilé nos chaussures de marche et sommes partis à la découverte de Cathedral Cove. Il s'agit d'une crique bien isolée à laquelle on accède en passant sous une sorte d'alcove en pierre. Un petit coin de paradis, encore un. Il y a là un rocher blanc immense sorti de l'eau, des jeunes kiwis qui ont l'air plutôt détendus et deux ou trois photographes immortalisant
l'instant.

Et nous, qui une fois de plus, sommes subjugués par tant de beauté. Sur la marche du retour nous décidons de continuer notre route jusqu'à épuisement. Finalement nos baillements nous ont amenés vers un Beach Holiday Park haut de gamme. La preuve, nous étions les seuls péquenods avec notre tente. Tous nos voisins exposaient fièrement leurs camping cars dernier cri équipés de douches, télévision et tutti quanti. Un vieux monsieur étonné de notre arrivée est venu nous saluer et nous avons discuté le temps qu' Edouard monte notre bivouac. Nous avons bien dormi, bercés par le roulis des vagues.

Contes du Northland

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Camille et moi allons essayer de vous décrire les 2147 premiers kilomètres. Nous avons passé 6 jours à sillonner les routes du Northland. Pour notre première grande virée on est plutôt contents contents. Pour ceux qui s’attendent à du camping, du mosquitos et des saucisses cuites sur le moteur, vous allez être servis.

Contes du Northland - Chapitre 1

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Whangarei (Wh se prononce « f » mettez vous un grain de riz entre les dents du milieu). (21 et 22 novembre)
Pour cette première étape, nous nous sommes établis pour deux nuits dans un backpackers niché en pleine nature. (Litlle Earth Lodge.). Durant ces deux jours et malgré un temps cloudy (nuageux en français), nous avons débuté notre visite par les chutes de Whangarei. Puis, impatients de voir un vrai kiwi (symbole de la Nouvelle Zélande), nous sommes allés à la Kiwi House. Le kiwi est un animal qui vit la nuit et qui plus est : très peureux. C’est probablement pour ces raisons que nous n’avons pas pu le voir. Bien qu’il fut dans un vivarium et plongé dans l’obscurité, il n’a pas pointé le bout de son bec (très long d’ailleurs). (Nous savons que son bec est long car nous avons vu sa famille empaillée à l’entrée de la maison). Après une heure d’attente sans bouger, nous nous résignâmes. L’âme en peine nous avons repris la route pour nos premières plages :Ocean beach et Pataua south. C’est également là que nous avons subi notre première attaque de mouettes. Pour ceux qui ont vu : « Les oiseaux » d’Hitchcock… bah pareil. Avant d’arriver sur ces plages des petits monts tout verts et tout doux vous entourent. (« on a envie de les caresser tellement ils ont l’air doux » dit Camille). Puis tout d’un coup, l’unique route sur laquelle vous êtes s’arrête dans le sable d’une plage magnifique. Ce qui est fort appréciable c’est que la majorité de ces endroits ne sont pas pollués par des clubs Mickey, des baraques à frites, et autres complexes ""lucrato-estivantielles"".

Contes du Northland - Chapitre 2

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Matapouri, Porte bien mal son nom (23 Novembre)
Avant Matapouri nous sommes passés par Tutukaka mais on n’en a pas vu la couleur. (Vraiment de drôles de noms pour de si beaux paysages.). Cette plage nous a été recommandée par David & Mélissa (Merci Mickaael). Nous ne fûmes pas déçus. Lorsque vous sortez de la voiture, vous vous voyez déjà avec un torse poilu, un slip bleu et un poignard à la chevillle, ranimant une belle créature sauvée in-extremis de la noyade. « Mon nom est Bond…James Bond ». Bref une mer douce caresse les rochers. Ces mêmes rochers façonnent le paysage et donnent à la plage un charme fou. Vous y êtes bien. What a f***ing amazing place, comme dirait l’autre.
Tu prends l’apéro ? (23 Novembre)
Troisième nuit et premier camping. Cette partie me permet de vous présenter une nouvelle venue dans la famille : Toutoune. Petite tente de 3 places, elle nous a rejoint le 23 pour nous abriter les soirs de camping. C’est donc à Kerikeri que nous avons élu domicile et plus précisément au Pagoda Lodge. (Camping protégé par un boudha géant et tenu par un anglais so British.)
Tongues sorties nous montâmes en une minute chrono notre bivouac. Les vivres à peine sorties nous fûmes attaqués par des canards affamés. ( Ils avaient de grandes dents et de longs sourcils. C’était horrible). L’extinction des feux à 22h fut accompagnée par l’intégrale d’Elvis que 3 allemands écoutaient à fond. Nous avions oublié que le sol… c’est dur... Pourtant nous avions des tapis de sol. Vous l’aurez compris cette première nuit au camping ne fut pas terrible.

Contes du Northland - Chapitre 3

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Un peu d’histoire dans beaucoup d’eau turquoise (24 Novembre).
Le dos et la fesse plate comme une planche à pain, nous partîmes à l’aurore pour acheter un matelas gonflable pour nos prochains campings. « Tu prends l’apéro ? ». Patrick comme tout V6 qui se respecte, nous emmena sans encombre à Waitangi. Ce lieu est celui où fut signé le traité qui lia La Nouvelle Zélande à la couronne d’Angleterre. Pas très féru de visite guidée, peuplé de vieux touristes américains, nous fîmes une longue balade dans la forêt et la mangrove de Waitangi. Traverser la mangrove est assez marrant. Vous avez l’impression qu’une marée de boue a submergée une forêt ne laissant apparaître que la cime des arbres. L’environnement est assez fantomatique.
L’après midi nous nous dirigeâmes vers notre deuxième camping. « Tu prends l’apéro ? » Sur la route nous découvrîmes de splendides paysages. Patrick insista pour s’arrêter à Matauri bay. C’est magnifique. La mer est d’un bleu hallucinant. Nous étions tout simplement scotchés par beauté des paysages qui bordaient notre route. C’était juste trop chant-mé (comme dit le jeune à la mèche indisciplinée). Après plusieurs heures de road nous plantâmes notre tente dans un camping…désert. Nous étions les seuls occupants. Il y avait juste une balançoire qui grinçait légèrement sous l’action du vent. Ca faisait penser à un village abandonné après une contamination étrange. On se sentit observé par des mort-vivants en manque d’hémoglobine. Bon ca va on est seulement en hors saisons nous dit la charmante femme de l’accueil (qui ne ressemblait en aucun cas à un Zombie). La nuit fut paisible à Taupo bay.

Contes du Northland - Chapitre 4

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Le monde est petit c’est moi qui vous le dis. (25 novembre)
Prenant mon rôle de photographe très à cœur je cours prendre quelques clichés de la très sympathique plage de Taupo Bay. A 9h du matin qui était sur la plage ? Camille, moi et… Elodie Perrot ! Nous avons fait notre maternelle, notre primaire et notre collège ensemble. Après s’être échangés nos tel et des bon plans nous reprîmes, amusés nos routes respectives
Mieux que sur une carte postale
C’est à nous yeux la plage la plus belle que l’on ait vue pour l’instant. Rangiputa est une plage ou le sable est plus blanc que blanc (comme dirait Coluche). Ce blanc immaculé s’accorde parfaitement avec le bleu turquoise de l’Océan Pacifique. Cette fois-ci nous étions seuls au monde. (Comme dit Camille c’est la liberté). Ivres de bonheur nous prîmes la direction du Nord pour notre ultime étape : le Cap Reinga.

Contes du Northland - Chapitre 5

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Au bout du bout de l’île du Nord. (25 Novembre)
Après 700 bornes dans la courroie on posa Patrick sur le parking du cap. Puis là nous prîmes une nouvelle fois une claque. Nous étions sur le c… euh sans voix pardon. C’est l’émotion. L’immensité de l’océan et la hauteur hallucinante des falaises (311m), ne manquaient pas de nous rappeler que nous ne sommes pas grand-chose face à dame nature. Afin de nous situer sur la planète des panneaux indiquaient Londres à 18 000 kms, Vanvcouver à 11 000 kms (Hi Relette !) et d’autres grandes villes du monde. Pour les Maoris, le Cap Reinga est le lieu d’où partent les esprits. « Te Rerenga Wairu ». Un peu fatigués par le voyage on se réserva les balades du Cap pour le lendemain. Nous posâmes donc nos affaires au camping de Tapotupotu Bay (les « u » se prononçant : « ou »). Cette troisième nuit de camping fut un enfer, malgré notre équipement. Nous livrâmes une bataille perdue d’avance, contre 150 mosquitos assoiffés. Nos nez se transformèrent en bonne grosse framboises.
2 moments magiques pour un Homme ...et sa voiture. (26 Novembre)
Premier moment : Lors de notre mini randonnée sur les crètes du Cap Reinga nous eûmes la
chance d’apercevoir une baleine. (Photos bien zoomée à l’appui). Jean-Corinne la baleine (on ne sait pas si c'était un mâle ou une femelle, d'où ce prénom androgyne) nous accompagna donc tout au long de notre marche. En plus de bénéficier d’une vue magnifique Jean-Corinne nous fit l’honneur de sa présence. Nous étions comblés Deuxième moment : Patrick fit son baptême de mer en prenant son premier ferry, direction Opononi, ville de notre quatrième camping.
Vous connaissez l’histoire du dauphin et de la dynamite ?
Opo est le nom d’un dauphin qui fut recueilli dans les années 50 par les enfants du village. Alors qu’il devenait la mascotte du village le dauphin fut explosé par un marin mystérieux. En souvenir de ce mammifère lâchement dynamité le village porte son nom.
Départ vers le centre de l’Ile du Nord (29 Novembre)
Nous voilà arrivés dans le Coromandel où nous avons passé une nuit au camping puis nous avons pris la route vers Coromandel Town. Nous sommes actuellement dans ce backpackers puis nous reprendrons la route direction Rotorua.
On va en bouffer du goudron.
A bientôt pour de nouvelles aventures!

My-tsubishi

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Une nouvelle fois la marque aux trois losanges a su allier avec finesse : confort et sportivité. La Mitsubishi GALANT, dernière née de la firme nipponne, souligne une nouvelle fois le talent des designers japonais. Cyril Devret d'M6 Turbo nous dirait : "Quand Misthubishi réussit la parfaite Alchimie entre la mécanique et le plaisir, que faire d'autre sinon d'écouter le chant d'un V6 ? Les superlatifs ne sont pas assez fort pour qualifier cette merveille."
Comme on dit dans le jargon des garargistes : "elle grimpe aux arbres". Je finirai mon exposé version cambouis en citant Eddy Mitchel. "Même à 6000 tours t'en as encore sous le pied."(Le bonheur est dans le pré)
Camille et moi avons surnommé notre voiture: "Patrick" en hommage à Patrick Swayze. Dorénavant, lorsque que nous parlerons de Patrick ou de Patrick GALANT vous saurez donc de qu'il s'agit.
Voilà les présentations sont faites. Dès vendredi, nous partirons tous les trois à la conquête du Northland. Notre première étape est Whangarei, lieu célèbre pour ses chutes d'eau.
On vous kiss tous. Camille, Patrick et moi.
P.S. Ah oui j'allais oublier. Elle fait Bip quand on l'ouvre et Bip-Bip quand on la ferme. Comme dans les films! Top la classe la tire.

The Seafield's Fashion Day

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Samedi matin nous avons dû nous lever à 7h30 pour préparer l'événement le plus hype de toute la Pine Harbour Cost : The Seafield Fashion Day !
En France, nous connaissons les réunions Tupperware. Celles-là même, organisées au domicile d'une ménagère volontaire, désireuse d'avoir une boite à fromage gratuite. Et bien ici ce ne sont pas des boites (box en anglais) que l'ont vend mais des vêtements de créateurs (en l'occurrence une créatrice.)
Un peu stressée Stéphanie distribua les tâches. Ne comprenant pas tout je fis mine que j'avais totalement saisi l'ordre. Fort heureusement Camille est là pour traduire. Ah oui j'oubliais. Quand un "je" est employé dans une description expliquant une incompréhension de l'anglais, ne cherchez pas qui parle. C'est forcément moi : Edouard. Camille n'a pas ce problème.
Bref revenons à nos sheeps (moutons en anglais. C'est pour maman). Samedi matin nous avons jardiné...pause...nettoyé...pause...frotté...pause...aspiré...pause...déplacé...pause...écouté...pause...fait semblant de comprendre...pause...re-nettoyé ...pause...repeint...pause...ris. Un indien électricien (que l'on surnomme :"Tandori" de manière très amicale attention) subissait lui aussi la pression de Stephanie.
A 12h30 tout était fin prêt. La terrasse était nickel. Toutes les feuilles des arbres étaient tournées dans le même sens et les vingt chats de Stephanie étaient coiffés d’une raie au milieu et furent chaussés de petits souliers vernis. Nous eûmes le droit de nous reposer jusqu'à l'arrivée des premières invitées. 1h fut suffisante pour une sieste, une douche (rappelons le dans une salle de bain de 30m²) et un sandwich. David et moi furent chargés d'orienter les 4x4 vers le parking. Camille et Mélissa quant à elles, s’appliquaient à servir ces dames fraîchement poudrées.
Le défilé commença à 15h30. David et moi attendions avec impatience les premiers modèles marchant d'un pas décidé devant les guests. Nous ne fûmes pas déçus. Les vêtements sortaient d'une autre époque, David estima qu’ils étaient issus des années 80. Pour vous faire une idée précise et rapide du style, rappelez-vous des t-shirts sur lesquels nous faisions des nœuds et que l'on plongeait dans la javel. De cette manipulation ressortait des formes...particulières dirons nous. Si vous ne voyez pas, les photos parleront d'elles mêmes.
Ce qui fut particulièrement drôle c'est que l'on se croyait dans un mix d'amour Gloire et Beauté et de Dallas. Pendant que des mannequins hors d'âge (cf photos) glissaient sur la terrasse, Sue Helen sirotait tranquillement son vin blanc dans un verre à Cognac.
Bien évidemment nous avions tous les ingrédients de ces célébrissimes séries. L'alcool, les regards en coin de femmes jalouses et cerise sur le gâteau : la femme aux formes, à notre avis, very expensive. Nous l’avons baptisé : IRON-BOOBS.
Pourquoi IRON BOOBS?
Lorsqu'elle marchait, le martellement des ses talons sur le sol faisait tout balancer sauf sa poitrine. Nous en déduisîmes donc qu'il s'agissait comme on dit dans le jargon médical, d'implants mammaires.
Ce qui rendit cette expérience intéressante, c'est que nous sommes tombés sur le contre exemple de la Femme kiwi. A ce défilé nous étions entourés de femme qui riaient tellement fort qu’elles firent péter toutes les vitres de la maison. Elles ponctuaient toutes leurs phrases par "O my God it's just amazing!"
Il suffisait de voir le parking pour se rendre compte que plus c'est gros plus c'est chic. Ca allait donc de la poitrine à la voiture en passant par les lunettes de soleil.
Bref c'était bien marrant.

The drunk nephew

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Samedi 14 novembre : branle bas de combat à Seafields. Petit déjeuner express à 7h30, nous avons à peine le temps d’avaler nos tartines et de nous ébouillanter avec notre café que nous voilà déjà en train d’aspirer, de briquer, désherber, déplanter, replanter, frotter, car il faut que la propriété - déjà parfaite- ne laisse place à aucune herbe folle, aucune feuille morte pour accueillir THE fashion show. En France nous dirions plutôt qu’il s’agit d’une réunion Tupperware… Bref, une créatrices vient exposer ses habits en soie peinte portés par 12 modèles. Nous reviendrons à ce défilé plus tard car avant cela un évènement assez insolite s’est déroulé le matin alors que nous vaquions chacun à nos tâches ménagères.
Après avoir fait briller la cuvette des toilettes, je fus consignée au ramassage des feuilles mortes. Alors que je m’exécutai, voilà que je vis surgir une forme imposante, le visage couvert de peintures rouge et jaune, qui se dirigeait vers moi les pieds nus en se grattant le ventre. Plutôt effrayée, je pars rejoindre Edouard, Mélissa et David qui nettoyaient la piscine. Là je préviens la propriétaire qui était avec eux : « Steffany, there’s someone in the garden ». Reconnaissant l’individu, elle nous crie gênée : « This is Richard my drunk nephew ». Et en effet, le Richard, il était sacrément bourré. Il se dirige vers la piscine dans laquelle il voulait se soulager et commence à se déculotter sous nos yeux ébahis. Steffany, dépassée par cette scène, lui demande poliment de partir car elle attend des invités. N’ayant que faire des injonctions de sa tante, Richard insiste pour aller faire un tour dans l’eau. Heureusement pour Steffany qu’Edouard et David étaient là en bodyguards. Ils ont donc, poussé Richard en dehors de la propriété qui proférait des insultes à l’égard de sa tante.
Après cette mésaventure, c’est la première fois que Stephanie dit merci.

Wwoofers forever

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Nous avons quitté le centre ville d’Auckland pour rejoindre David et Melissa qui faisaient du WWOOFING depuis une semaine. Du quoi… ? Nous direz-vous. En fait le wwoofing est un système d’échange permettant à des kiwis de loger et nourrir des voyageurs en échange de quelques heures de service par jour. C’est une solution idéale puisqu’elle permet non seulement de vivre au rythme kiwi mais surtout d’économiser de l’argent.
Pour notre part nous avons une chance immense. Nous sommes wwoofers chez une dame qui possède un lodge de luxe.(voir www.seafields.co.nz ) Elle propose des chambres d’hôtes haut de gamme avec vue sur la mer, piscine débordante… bref, c’est assez inaccessible pour de pauvres petits voyageurs comme nous. Malgré notre statut de wwoofers nous sommes logés à la même enseigne que les guests (ici on prononce guists). Nous sommes dans une chambre d’environ 70m² avec baie vitrée et vue sur la mer, une salle de bain high tech, bref, tout ce que l’on rêve de trouver dans une chambre à 500$ NZ la nuit (250€). Tout ce confort nous est offert en échange de 4h de travail le matin. Pour notre première journée nous avons lavé les baies vitrées et fait du jardinage. Edouard a nettoyé la piscine. Et tout cela dans une super ambiance !
Comme nous avons l’après-midi de libre, nous en avons profité pour aller faire un tour dans les hot water pools, des piscines avec de l’eau naturellement chaude allant de 38° à 41°. Malgré la pluie qui nous tombait sur la tête nous étions comme des poissons dans l’eau. Cet après-midi nous allons nous concentrer sur la recherche d’une voiture.
Nous resterons une semaine au moins chez Stefany (notre hôte) avant de prendre la route vers d’autres contrées Néo Zélandaises. Nous essaierons également de continuer à voyager avec la formule du wwoofing en plus cela nous permet de nous habituer à l’accent d’ici qui n’est pas forcément facile à comprendre. Petit exemple : pour dire bread ils prononcent brid, a bed … a bid et tout cela avec une intonation très british. Parfois il arrive que l’on nous pose une question et nous acquiesçons bêtement alors que la personne attend une réponse. De grands moments de solitudes en perspective…

Auckland city & gros dodo

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Enfin arrivés! Les 27 heures de voyages, les chinois qui se raclent la gorge en pleine nuit ne se souciant pas de savoir si ça réveille ou dégoute les autres passagers et l'atterrissage un peu mouvementé, ont quelques peu marqués les organismes, notamment l'estomac de Camille. l'aéroport d'Auckland s'en souvient.
Passant les détails inutiles, nous avons eu la chance d'être accueillis par David et Melissa, (David et Camille jouaient dans le même groupe de musique. )
Autour d'une pinte et du "Roast of the day" ils nous ont très gentiment brieffés sur les premières démarches à faire, les endroits à visiter etc...
Auckland 1,2 millions d'habitants.
Le premier constat que l'on fait lorsque l'on déambule sur Queen street (le Champs Elysées d'Auckland) est que le tuning doit être le deuxième sport après le criquet. C'est hallucinant. Il n'y a pas une voiture sans la petite personnalisation de l'heureux propriétaire.
Pour nous rendre compte de l'étendue (1000 km²) de la ville qui nous accueille, David et Melissa nous ont amenés au sommet d'un des volcans qui surplombe Auckland: le Mont Eden. Mis à part les buildings du centre dominés par la sky tower (328 m de haut), Auckland est un espace hyper vert couvert de petites maisons (notre Backpackers en est un bel exemple ). La mer est un des principaux éléments qui structurent Auckland. (D'ailleurs chose agréable, le roucoulement des pigeons collants de Paris est remplacé par le chant des mouettes).
Bien que nous soyons arrivés à 13h, la fatigue nous empêche de nous enfoncer dans les quartiers d'Auckland. Nous ne manquerons pas de vous exposer, plus en détails, les particularités de la ville demain soir (ou après demain matin pour les Français).
Grod dodo

Lost in transit

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Bonjour tout le monde,
nous voilà arrivés à Hong Kong après 11h de vol depuis Londres, 4 plateaux repas, 50 films, 73 sourires d'hôtesses et quelques heures de repos.
Nous avons pris un Airbus A340 avec la Cathay Pacific et le service est vraiment au top... les hôtesses aussi (dit Edouard). Ici il est 18H alors qu'en France il est 11h du matin. Nous sommes un peu perdus quant au décalage horaire mais tout rentrera dans l'ordre une fois arrivés à Auckland.
L'aéroport d'Hong-Kong est très très très mais alors vraiment très très grand et très/trop fourni en magasins. Chose bizarre, ici les hôtesses chinoises ont des chaussures trop grandes.
Nous avons 3h de battement avant de prendre notre prochain vol alors nous nous sommes lancés un défi: trouver le gadget le plus inutile et bizarre au monde. Si on le trouve on mettra une photo et vous devrez deviner de quoi il s'agit.
Bon allez plus que 4 plateaux repas, 50 films, 73 sourires d'hôtesses et quelques heures de repos avant d'arriver.
A bientôt!

C'est parti!

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Merci à tous ceux qui sont venus nous dire au revoir hier soir. Nous sommes parés pour affronter les 18976 kilomètres qui nous séparent de Paris. Nous arrivons en Nouvelle Zélande le 7 novembre il sera 1h du matin en France et 13h à Auckland. Nous vous donnerons des nouvelles dès que possible!

Le voyage

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Nous partons le jeudi 5 novembre 2009 de Paris et nous arrivons le samedi 7 novembre à 13h05, heure locale. Voici le détail de nos vols: - Paris ->Londres: départ 17h, arrivée 17h25 -Londres ->Hong-Kong: départ 20h50, arrivée le 6 novembre à 17h10 - Hong-Kong -> Auckland: départ 21h05, arrivée 13h05 Et après ça, on va se coucher.
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Cours d'Histoire Géo

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La Nouvelle Zélande ou Aotearoa en Maori, est un pays composé de deux îles. L'île du Nord et l'île du Sud. Tout autour de celles-ci, une constellation de petites îles complètent le pays. Pour ceux dont la géorgaphie était leur bête noire, la Nouvelle Zélande se situe à 2000 km au sud-est de l'australie (et Mulhouse en Alsace). La mer qui sépare les deux pays est appelée la mer de Tasman. Pour les férus d'histoire le premier panard européen fut posé en 1642. Celui-ci appartenait probablement à Abel Tasman. Avant sa mort il écrivit dans son journal qu'il vit de "très belles terres". C'est ensuite en 1769 que James Cook débarqua en Batavie (nom originel de ce pays). Cet engouement pour ce paradis attira beaucoup d'européens. Les Maoris eurent donc des visiteurs britanniques, espagnols, russes et français. Sentant que cette terre attirait les convoitises (surtout celles des français), les britanniques ratifièrent le traité de Waitangi ( et non "Où est Tanguy". Oh ça va calembour) qui rendit officielle en 1840 la souvraineté de la Reine.
C'est en 1947 que la Nouvelle Zélande acquiert son indépendance lors de la ratifiaction du statut de Westminster. J'ai sauté quelques étapes mais l'essentiel est là. Pour l'anecdote (Pour vous les femmes) La Nouvelle Zélande est le premier pays à avoir accorder le droit de vote aux femmes en 1893. La Nouvelle-Zélande en quelques chiffres c'est : - environ 4 millions d'habitants - 15 habitants /km² - 268 680 km² de superficie - Presque 10 moutons par têtes de pipe (Miam) - un décalage de +12h et +11h en été - +64 pour l'indicatif téléphonique (Tu vois Maman tu pourras m'appeler) La capitale de ce beau pays est Wellington ou Te Whanganui-a-Tara en Maori (à chaque fois que je le pourrais je donnerai la traduction en Maori. Pour ceux que ça ennuie...bah tant pis pour eux). Elle est située au sud de l'île du Nord. Bien que Wellington soit le centre politique de la Nouvelle Zélande, cette ville est surtout connue pour être en quelque sorte le centre culturel du pays. Elle héberge l'orchestre symphonique de Nouvelle-Zélande et les studios de Peter Jackson, père de la trilogie des Seigneurs des Anneaux. Mais c'est également un concentré d'insititutions d'arts dramatiques comme le National Opera Compagny par exemple. Elle est également connu pour son goût pour les festivals. En effet, chaque année, l'art, le cinéma et la musique sont à l'honneur. Enfin, pour en finir avec une ville bien alléchante, Wellington est connue pour sa culture des cafés très forte dit-on En quelques chiffres Wellington c'est : - 160 000 habitants - 290 km² de superficie - un pour boire est égal à 15% de la note. Voilà Merci Wikipedia si vous voulez plus d'infos cliquez ici