Nostalgie

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Cela fait trois semaines que nous sommes rentrés en France. Nous sommes ravis d'avoir retrouvé nos familles, nos amis, le pâté, le saucisson, le fromage qui a du goût et la baguette de campagne. Nous nous remémorons notre périple en parcourant nos 17 000 photos et petites vidéos prises entre la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Thaïlande et la Malaisie.
Nous avons gardé un tellement bon souvenir des Perhentians, qu'il aurait été dommage de ne pas vous faire profiter de ce florilège de vidéos subaquatiques.
A vos masques, prêts? Plongez!
PS: la qualité n'est pas terrible après envoi sur le blog, mais bon... c'est déjà ça!

Le meilleur pour la fin

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Autrefois appelé Augustoritum, la capitale du Limousin doit sa réputation à la Porcelaine et au Basket. La gare de cette ville apparait un dixième de seconde dans la dernière pub Chanel. Vous comprendrez donc pourquoi nous avons voulu nous arrêter à LIMOGES. Ca y'est nous sommes rentrés. Comme nous aimons nous en payer une bonne tranche, se marrer, faire des calembours, se fendre la poire ou faire des blagues, nous avons fait la surprise à nos parents (qu'ils sont choux ces petits) en ne disant pas quand nous rentrions exactement.
Pour notre premier saut du nid, hors des frontières françaises (on ne compte pas le fameux correspondant du collège) nous avons trouvé que huit mois étaient assez pour se donner (très envie ) de repartir voyager. Nous vous avouons que passer des Petronas Tower à la place de la République de Limoges, ça fait un choc. Voilà il est temps pour nous de retrouver les saveurs oubliées du saucisson, de revoir nos familles, nos amis (le chien de Camille) et de préparer de nouveaux beaux projets. Seule ombre au tableau, il va falloir se faire beau pour nos recherches d'emplois.
Ils nous reste plus qu'un dire un grand Merci à toutes les personnes qui ont lu notre blog et commenté notre blog.

Notre voyage en quelques chiffres:

- 53 articles publiés
- 5469 photos prises
- 51341 kms parcourus
- 100 commentaires
- 5000 pages visitées sur notre blog (wahoooou! ! ! ! )
- 8 avions pris
- 4 visas : Nouvelle-Zélande, Australie, Thaïlande, Malaisie
- 1 appareil photo oublié dans l'avion
- 2 larmes écoulées: une partant une en rentrant
PS : Charlo nous mettrons nos plus beaux habits pour ton mariage. Alors à très bientôt !

Elles sont pas belles mes tours ?

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Avec 14 heures de vol vers notre prochaine destination, nous avons le temps de rédiger un article sur notre dernière étape en Malaisie. Comme nous le disions en conclusion de l'article précédent, nous avons passé 4 jours (de beau béton) à Kuala Lumpur. Cette ville est le reflet de la réussite économique du pays (c'est pas moi qui le dit c'est le guide). Les 1 000 000 de m² de magasin des Petronas Towers le prouvent. Du haut de ces tours jumelles nous ne pouvons que constater que le Ringgit (monnaie malaisienne) se porte bien. Au milieu de cette frénésie mercantile, les bâtiments nous rappellent que la Reine Elizabeth avait élu domicile dans ce pays. Le Central Market en est un bel exemple. Chinatown, Little India et les nombreuses mosquées donnent un visage curieux à cette capitale. Toutes ces influences font le charme de cette fourmillière.
Pendant ces 4 jours, nous avons donc profité de la "bird eye view" des Petronas Towers, que nous offrait la passerelle connectant les deux tours entre elles. Bien que cette vue soit à 250m de haut, les 3 heures d'attentes avant d'y accéder ne valent pas le coup d'être sacrifiées. Nous passâmes le reste du temps à déambuler dans la ville et à halluciner par le nombre de magasins au cm².
Observer autour de soi et au-dessus de soi est un bon moyen de découvrir une ville. Après avoir longuement débattu autour d'un fried rice with chicken (un de plus) nous préférons Bangkok. nous l'avons mieux "senti". Peut être parce que nous avions comme guides Anne (amie de Camille) et ses amis. Nous quittons donc la Malaisie avec comme excellent souvenir :" les îles Perenthians".
Avec un tampon de plus à notre passeport nous volons (en léger différé) vers d'autre contrée tout aussi dépaysantes. Quoi que...

Vidéos Perhentians

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Quelques souvenirs vidéos des Perhentians.

Les Perhentians, c'est beau , c'est bleu, c'est blanc

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C'est l'âme en peine que nous avons quitté les Perenhtians. Mais nous avons gravé sur un cocotier comme dans les soaps américians : "we will come back, signé C&E dans un coeur." Trois couleurs définissent ces îles (2 îles composent les Perhentians.), Le blanc, le bleu et... le transparent. La dernière n'en est pas une. Nous ferons comme si. Pendant 5 jours nous explorions au masque et au tuba de nouveaux fonds marins. Nous prenions un canoé pour explorer de nouvelles plages. en regardant nos photos vous comprendrez le choix des trois couleurs. Autre surprise agérable, ces îles ne sont pas polluées par les vendeurs : de Lacaste, de Rapahel Lauren, ou autre Georges Armani. C'est calme et apaisant.
Des îles que l'on a eu la chance de visiter, celles-ci sont sans conteste, les meilleures.
Après 5 bons jours dans un petit paradis nous nous retrouvons ce matin à 5h45 du matin sur le quai d'une gare en attendant le train. A 6h pétantes le vacarmes du train se mélange à l'appel du muezzin. Nous voilà en route pour Kuala Lumpur. Pendant plus de 10 heures nous avons traversé la jungle pour arriver vers 17h à "confluent vaseux" traduction de Kuala Lumpur selon Wikipedia. Le contraste entre ces deux jungles et les plages tranquilles des Perenthians est assez saisissant. Mais c'est aussi ça le voyage : apprécier les contrastes.

Cameron Highlands

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Il fallait avoir l'estomac bien accroché pour parvenir aux Cameron Highlands. Cette région vallonnée est connue pour ses splendides plantations de thé et ses fraises (pas terribles d'ailleurs...). Alors que nous posions nos sacs à dos dans une nouvelle guesthouse, qui croisons-nous, par le plus grand des hasards? David et Mélissa! (petit rappel, nos collocs français de Nouvelle-Zélande!) Nous savions qu'ils étaient en Malaisie mais n'avions aucune idée de l'endroit où ils se trouvaient. On ne vous apprendra rien en vous disant que le monde est petit.
Le lendemain, visite des plantations de thé. Comme nous étions situés à environ 15 kilomètres des plantations, le moyen le plus rapide pour s'y rendre était bien sûr de louer une moto (au plus grand bonheur d'Edouard). Chevauchant notre "iron poney" (poney d'acier pour nos Mamans), nous sommes allés nous perdre dans les 600 hectares de plantations de thé de la firme BOH. La vue était grandiose comme en témoignent nos photos. Après cela, nous avons goûté quelques unes de leurs fraises déclinées en une multitude de produits dérivés pour les touristes: peluches géantes en forme de fraise, t shirt fraise, casquette fraise, horloge fraise, porte-monnaie fraise, bouée fraise, lampe fraise, bref, le royaume de la fausse fraise. Nous avons ensuite trouvé un autre argument pour faire de la moto et sommes allés voir une plantation de thé encore plus grande: 6000 hectares! Ici la vue était encore plus surprenante, nous sommes grimpés jusqu'au view point et avons bénéficié d'une vista vision à 360° de la plantation. AWESOME! ("génial" pour nos Mamans). Le lendemain, en route pour les îles Perhentians (d'où nous vous écrivons). Le bleu de la mer a remplacé le vert des plantations de thé et le thermomètre a repris une dizaine de degrés.

Premiers pas en Malaisie: Penang

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Le choix de l'arrivée à Penang fut davantage logistique que touristique. En effet, le seul intérêt de l'île réside en sa capitale, George Town, témoignant de son passé colonial so british. Pour le reste, passez votre chemin. Le littoral est pollué par d'immenses complexes hôtelliers satisfaisant le besoin des touristes singapouriens et dubaïotes de se réfugier dans des ghettos de luxe. C'est dommage, la côte devait être splendide il y a des années...
L'ambiance est différente de celle de la Thaïlande: les temples bouddhistes ont laissé place aux mosquées et plusieurs cultures se mélangent: les chinois, les indiens et les malais. La nourriture est également plus variée, on peut aisément choisir entre curry, nouilles sautées, riz frit... Un régale pour les papilles à condition de préciser "no spicy, please!".
Petit tour au botanical garden, là encore, il nous aura fallu 2 heures de bus pour faire à peine 5 kilomètres. Le manque de rigueur dans les transport est décidemment contagieux en Asie. Nous avons fait une petite balade entourés de singes qui n'avaient qu'une idée en tête: manger les cacahuètes que leur tendaient les touristes. Mais nous, nous n'en avions pas...
Le soir nous nous mettons à table à la recherche de nouvelles saveurs. Finalement ce sera du riz avec des légumes et du poulet pour Camille et nouilles sautées au poulet pour Edouard. Le tout pour moins d'un euro par personne.
Le lendemain, excursion à George Town. Nous parcourons les différents quartiers, tout d'abord le quartier chinois, puis Little India. La ville est parsemée de maison au style colonial. D'immenses mosquées sont construites ici et là, ainsi que quelques temples chinois. La ville est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, cela témoigne de la richesse de son histoire et de l'importance de son identité multiculturelle. C'est vrai que cette ville est curieuse, on ne sait plus dans quelle partie du monde on se trouve. On passe de l'Occident à l'Orient en changeant de trottoir...
Après ce bain de culture, nous sommes en route pour les Cameron Highlands, à la découverte des plantations de thé et des montagnes environnantes.

Ayutthaya : tiens, voilà du bouddha

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Nous avons parcouru 100 kilomètres en 5 heures. Ici, les bus ne sont pas pressés, ils s'arrêtent tous les 5 mètres pour faire monter qui veut, le chauffeur s'arrête tranquillement pour s'acheter à boire ou à manger, bref, l'heure d'arrivée est souvent au petit bonheur la chance. Nous voilà donc à Ayutthaya, à 88 kilomètres au Nord de Bangkok, prêts à visiter les ruines de cette ancienne capitale. Avant de commencer la visite, une bonne nuit de sommeil s'impose. Le lendemain, nous enfourchons nos bicyclettes à la conquête des ruines, des bouddhas géants, du bronzage cycliste et de la dégustation du durian, un fruitt apprécié par les asiatiques. Comme qui dirait, il pue l'enfer mais le goût est paradisiaque. L'odeur est tellement insoutenable que le durian est interdit dans les transports en commun. Pour notre part, nous n'avons pas été conquis.
Revenons aux ruines... Ce sont les ruines d'anciens temples pillés il y a fort longtemps par les birmans. On y trouve également des bouddhas décapités, des bouddhas allongés, des bouddhas assis, du bouddha en veux-tu, en voilà. Un peu à l'écart, se trouve l'église Saint Joseph, construite par les premiers missionnaires du MEP (Mission Etrangères de Paris). Aujourd'hui une école y est rattachée. Lors de cette escapade loin des sentiers battus, tous les thaïs que nous croisions nous criaient "Hello! Hello!" et les enfants étaient tout intimidés lorsque nous répondions à leurs saluts. Cela nous change des rabatteurs, des taxis, des tuks-tuks seulement intéressés par notre porte-monnaie.
Après un bref passage par Bangkok pour récupérer nos affaires, nous nous envolons vers la Malaisie en direction de Penang, une île non loin de la frontière Thaï.

Kanchanaburi ou le pont de la rivière Kwai

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Nous décidons de partir trois jours aux alentours de Bangkok. Au programme Kanchanaburi (la ville du pont de la rivière Kwai), les cascades d'Erawan et Ayuttayah, l'ancienne capitale du Siam.
Kanchanaburi ne présente pas en soi un intérêt particulier si ce n'est son histoire liée à la construction du pont sur la rivière Kwai. Petit rappel: le Japon qui occupait une partie de la Thaïlande pendant la Seconde Guerre Mondiale, décide d'étendre son empire jusqu'en Birmanie. De là est née l'idée de construire un chemin de fer de 415 kilomètres reliant la Thaïlande à la Birmanie pour mieux bouter l'ennemi (l'anglais pardi!). Les conditions inhumaines dans lesquelles fut construit le pont, entraînèrent la mort de milliers d'hommes aussi bien asiatiques qu'occidentaux. Il fut d'ailleurs surnommé le chemin de fer de la mort. Plutôt que cette sombre histoire, nous avons préféré retenir la beauté du paysage environnant. La ville est située dans une cuve entourée de forêt tropicale. La bordure de la rivière est quant à elle parsemée de maisons au bord de l'eau. L'atmosphère est très reposante. D'ailleurs nous avons bien dormi. Notre chambre était située dans une maison sur l'eau. Nous étions bordé par les mouvements de la rivière.
Le lendemain, nous partons très tôt en scooter pour visiter les chutes d'Erawan. 1h30 de scooter plus tard, et nous voilà au premier pallier de la cascade (qui en compte sept). Au sixième pallier, nous croisons une horde de singes qui ne prêtent aucune attention à notre passage. En redescendant, nous croisons la même famille de singes qui nous barre la route. La traversée s'annonce périlleuse. Nous passons à 50 cm de Maman singe et de ses petits rejetons qui tentèrent d'atrapper la jambe d'Edouard. Nous poursuivons notre route comme si de rien n'était et décidons de faire trempette. Les pieds plongés dans l'eau, voilà qu'un banc de poissons nous assaille pour nous croquer les peaux mortes des pieds . C'est surprenant, ça chatouille et c'est moins marrant quand ce sont des gros poissons qui s'y mettent. Le lavage des pieds faits, nous rentrons en scooter et prenons le bus pour nous rendre à Ayutthaya.

4 jours à Bangkok

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Il nous aura fallu 2 heures de bateau et 5 heures de bus pour enfin arriver à Bangkok. Là-bas nous avons retrouvé Anne qui était de passage avant d'entamer une mission en Birmanie. Nous avons donc été très gentiment accueillis par Thibaud, à la Maison des Bambous, le QG des volontaires d'Enfants du Mékong. Nous fûmes vite étouffés par une chaleur écrasante mêlée aux fumées des pots d'échappements de tous les véhicules qui se croisent à Bangkok. Taxis, tuks-tuks, voitures, bus, et motos fourmillent. Les pétarades vont bon train et sont assourdissantes. A chaque coin de rue les tuks-tuks veulent nous embarquer dans leurs courses folles et les taxis veulent nous arnaquer en nous imposant leurs tarifs alors qu'ils ont des compteurs. Les trottoirs sont parsemés de vendeurs ambulants, toutes les odeurs s'entremêlent, nous suffoquons. Le premier jour Anne nous emmène chez un tailleur recommandé par l'un de ses amis. En deux temps, trois mouvements, Edouard passe commande pour un costume 3 pièces, trois chemises, et un manteau. Camille se contente d'une robe. Il n'aura fallu que deux jours aux petites mains pour confectionner les habits demandés. Le résultat est époustouflant.
La frénésie des achats se poursuite au Pantip Plaza. Le centre commercial de l'électronique. Là-bas on y trouve de tout: des ordinateurs, des appareils photos, des imprimantes, des CD et DVD copiés illégalement, des téléphones, de la contrefaçon mais aussi des produits authentiques. Nous ne sommes pas repartis les mains vides. Après l'acquisition d'un appareil photo waterproof, nous poursuivons notre balade sur les klongs, les canaux qui relient les rivières de Bangkok.
Le lendemain nous allons voir un match de boxe thaï. Les matchs se suivent les uns à la suite des autres, les règles nous paraissent floues, dans la salle chacun hurle pour prendre les paris. Une fois encore l'atmosphère est pesante, nous sommes entassés sur une estrade, les parieurs s'égosillent alors que les boxeurs enchaînent leurs coups. Nous sortons de là presque soulagés.
L'après-midi direction le marché de Chatuchak, le plus grand marché couvert au monde. On y trouve de tout: des meubles, des vêtements, des chiots... Nous repartons les bras chargés de souvenirs pour nos familles. Notre week-end a été bien rempli, nous avons fait la connaissance de personnes adorables: Thibaud et Marie-Charbel qui travaillent pour Enfants du Mékong et Amaury en stage à l'Ambassade de France. Et un immense merci à Nanou qui, une fois encore, nous a faits passer des moments mémorables.
Après la fureur de Bangkok, nous sommes partis 3 jours entre Kanchanaburi (sur le pont de la rivière Kwai) et Ayutthaya, l'ancienne capitale de la Thaïlande.

Petits bouts d'îles Koh Samui et Koh Tao

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Après un au-revoir rempli d'émotions entre Anne et Camille, nous prîmes la route puis la mer pour Koh Samui. La première douzaine d'heures passée à attendre le bateau et l'arrivée à Koh Samui ne fut pas passionnante. Alors que nous attendions le bateau, un couple d'occidentaux nous interpella d'un HELLO très autoritaire. Comme si nous étions obligés de discuter avec tous les Européens que l'on croise. La femme Suisse ne parlant pas un mot de Français, nous parlait anglais avec un accent Bouchmen. Son mari Anglo-Saxon, nous imposait un véritable interrogatoire sur notre voyage. Agacés notre excuse fut la recherche d'un distributeur. Jusqu'au départ du bateau, nous nous sommes amusés à les observer. Ils arrêtaient tous les occidentaux qu'ils voyaient. Conclusion : Soit nous sommes paranos (peut-être), soit ils avaient de mauvaises intentions.
Koh Samui sera vite effacée de notre mémoire. En effet l'hyper tourisme et les resorts à perte de vue ne nous ont pas enchantés. Imaginez-vous la Grande Motte ou Palavas les Flots. Et bien pareil. En revanche Koh Tao fut l'extrême inverse. Nous nous sommes retrouvés 3 jours dans un hôtel isolé au bord de l'eau. Nos activités étaient : canoé, nage avec les poissons au milieu des coraux et bien évidemment les cocktails. Malheureusement nous n'avions pas d'appareil waterproof, donc nous n'avons pas de preuve des fonds marins majestueux. Un petit tour par Bangkok, nous a permis de corriger cette erreur fatale. D'ailleurs cette étape nous a faite mal au portefeuille...

Un autre visage de la Thaïlande

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Après une semaine de far niente, nous avons retrouvé Anne, une amie d'enfance de Camille, qui est en mission humanitaire depuis 5 mois pour l'association les Enfants du Mékong. Sa mission l'emmène aussi bien en Thaïlande qu'en Birmanie. Elle est en charge de développer des parrainages d'enfants pour leur permettre d'aller à l'école Nous avons donc réussi à retrouver Anne entre deux missions, elle nous a faits voir un visage bien différent de la Thaïlande, loin des sentiers touristiques et des pizzerias thaïlandaises... Le QG d'Anne se situe à Takua Pa, à environ 150 kilomètres au Nord de Phuket. Anne nous a montrés les environs. Lors de notre promenade, nous sommes passés par un village de gitans de la mer et un hôtel en ruine détruit par le tsunami. Nous avons achevé la soirée par un dîner thaï au cours duquel un petit serpent est tombé dans l'assiette d'Edouard. D'après nos recherches il s'agirait d'un serpent "volant" du genre Chrysopelea. Ils se jettent d'une branche pour ensuite se rattraper sur une autre branche. Celui-là s'est raté et a fini plat comme une crêpe, sous les coups de bâton du propriétaire du restau. Plus de peur que de mal. Ces bêtes mordent mais leur poison n'est pas trop violent... Rassurant...
Le lendemain nous nous sommes baladés au Kaosok National Park où nous avons croisé des macaques crabier puis nous sommes allés nous rafraîchir près d'une cascade après avoir perdu 10 litres d'eau chacun. Il faut dire qu'en Thaïlande il fait très très très chaud et humide, c'est pourquoi nous trouvons souvent refuge sur une plage.
Après cela nous sommes allés au temple bouddhique de Takua Pa où se déroulait une procession pour la naissance de Bouddha (ou Visakah Puja) , plus précisément sa réincarnation en tant qu'homme. A cette occasion, les bouddhistes offrent des fleurs, de l'encens, des bougies et des prières au Bouddha. Une femme moine bouddhiste nous a expliqués que ce jour était férié, qu'un seul repas était autorisé et qu'il fallait parler le moins possible. Le but étant de se purifier. Un peu perdus dans les cantiques thaï, nous sommes allés nous restaurer et à notre retour le temple s'était vidé de sa foule en moins de 40 minutes!
Le lendemain, nous avons pris le bus puis un ferry de nuit vers Koh Samui où nous bullons sur la plage et nous faisons masser à des prix dérisoires ( 2,50€ de l'heure...) Rendez-vous à Ko Tao pour la suite de nos aventures!

De Phuket à Koh Phi Phi

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Nos valises posées au Boomerang Village, nos quatre premiers jours en Thaïlande furent ceux de touristes façon claquettes, marcel et coups de soleils vanille-fraise (petit polisson). Notre planning était très précis. Nous nous levions à 9h pour un breakfast à volonté (pour notre plus grand plaisir). Le bide plein nous enfourchions notre scooter pour la plage ou la visite des alentours. Nous avons visité l'énorme temple de Chalong et un Big Buddha. Malheureusement ce dernier était en construction mais l'ampleur de la construction valait tout de même le détour. L'happy hour de l'hotel nous obligeait un retour à 16h. Cette heure joyeuse nous permit de siroter dans la piscine deux cocktails pour le prix d'un L'étape qui suivit fut Kho Phi Phi. Ce furent deux jours supplémentaires de plages, de lait de coco et de nage avec les poissons. L'endroit est paradisiadque,nous nous sommes retrouvés sur une petite plage quasi déserte après une heure de marche dans la jungle et 150 piqûres de moustiques (par jambe).
Voici un mini lexique des mots thaï utiles:
Koh = île
Sawadee Kha = bonjour dit par une fille
Sawadee Khrap =bonjour dit par un garçon
Khop Khun Kha = merci dit par une fille
Khop Khun Khrap = merci dit par un garçon
Pour le reste, on verra plus tard..

46 heures à Sydney

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Nous avons quitté Wellington à 7h du matin et sommes arrivés 3h40 plus tard à Sydney. Après avoir déposé nos sacs à dos dans une auberge de jeunesse, nous avions à peine 48h pour visiter la ville,voir Alban un cousin de Camille et Paul un ami d'Edouard. Au programme: l'Opéra, le Harbour Bridge, une sieste au Botanical Garden,visite de l'aquarium, des bières, des pizzas mais pas de koalas.
Sydney... 4 millions d'habitants soit la population de toute la Nouvelle-Zélande. Le centre ville est concentré autour de grands buildings, de grandes avenues et de beaux parcs. Pour vous faire une idée, c'est comme mettre la Défense au bord de l'eau avec de grands espaces verts, des hommes d'affaires qui ont l'air cool et des perroquets à la place des pigeons. Nous avons beaucoup aimé l'ambiance de la ville et ses pizzas au crocodile à l'émeu.
Le deuxième jour nous sommes allés faire un tour à l'aquarium où nous avons vu entre autres un crocodile, une tortue au nez de cochon, des petits pingouins, des dugongs et des requins. Les dugongs ressemblent beaucoup aux lamantins. Ça ne vous dit rien? Un corps d'éléphant de mer avec un museau d'hippopotame Une photo vaut mieux que des mots. Ensuite nous avons profité du beau temps et nous sommes baladés le long du port. En rentrant le soir au backpackers, nous avons croisé des chauves-souris géantes , les flying foxes. On a cru voir Batman dans Gotham City! Nous aurions aimé vous montrer à quoi elles ressemblent mais Camille a oublié l'appareil photo dans le vol pour Phuket... Résultat, quelques clichés sont tombés à l'eau. Pardon Alban pour la photo de groupe!
La nuit a ensuite été courte, nous nous sommmes levés à 3h30 du matin pour prendre notre vol vers Brisbane. De là, nous nous sommes envolés vers Phuket, après 8h20 de vol, nous voilà arrivés au pays du sourire. Le choc thermique est assez coriace: 31°, beaucoup d'humidité et 50 chauffeurs de taxis qui se sont accrochés à nos jambes pour nous conduire à l'hôtel. Nous vous donnerons plus de nouvelles thaïlandaises dans les prochains jours, en attendant voici l'endroit où nous logeons http://www.phuket-boomerang.com/en/home.html

On se thaï!

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"Comment!?... Mais que se passe-t-il?" Nous direz-vous. "Vous n'aimez plus la Nouvelle-Zélande ?, les Maoris ont trop cassé Edouard? Camille est-elle lassée de la vue de la terrasse?" Rien de tout cela chers lecteurs, amis, famille, cousins, cousines, veaux, vaches, cochons couvées. Nous ne faisons que poursuivre notre voyage. Nous avons quitté nos jobs respectifs avant-hier, fait nos adieux à nos collègues et amis et nos sacs à dos sont prêts pour un nouveau départ.
C'est donc le 19 mai que nous reprendrons l'avion. Nous ferons une escale de deux jours à Sydney puis nous atterrions le 21 mai à Phuket pour quelques jours de farniente...
Rassurez-vous Mamans chéries, nous suivons l'actualité Thaïlandaise depuis plusieurs semaines et nous nous gardons bien de mettre les pieds à Bangkok. Les îles du Sud de la Thaïlande suffiront à combler notre bonheur.
A bientôt, pour des nouvelles, qui, nous l'espérons, seront ensoleillées.

Adieu Patrick

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C'est avec tristesse que nous nous sommes séparés de Patrick. Nous avons préféré la laisser continuer sa route. Ces purs-sangs on besoin d'espace et de liberté. Nous la privions de tous ça. Depuis que nous sommes à Wellington nous la retenions sur un parking. Malgré notre profonde amitié avec Patrick il fallait être raisonnable et la laisser partir, comme Willy ou Croc-Blanc. L'émotion est trop intense. Mes yeux humides m'empêchent de continuer à écrire. Cette vidéo est notre dernier hommage à notre Patrick
Adieu l'artiste et bonne route !

Rugby mon amour

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En arrivant en Nouvelle Zélande nous nous sommes dit avec Camille qu’il fallait absolument que je joue au rugby. Pourquoi ? La nouvelle Zélande est une référence. Chaque génération de rugbyman ont leur icône néo-zélandaise. Je citerai bien évidemment Jonah LOMU. Aujourd’hui, Carter, McCaw et Kelleher sont les nouveaux ambassadeurs de ce rugby magique. Ils font tous les trois partie des meilleurs joueurs du monde à leur poste. En plus ils sont beaux dit Camille.
Arrivé à Wellington je posai mon sac au PONEKE Football Club. Grâce à l’aide de François (entraîneur Français des -21ans), je pus vite rentrer dans le vif du sujet. Au début nous ne faisions que du fitness. Autant vous dire que durant cette préparation je laissai plus d’un poumon sur le terrain. J’étais souvent le dernier. C’est justement à ces moments là que vous réalisez que vous faite partie de la Famille (comme ils disent). Ils vous relèvent, ils vous encouragent (Come on Frenchie ou Chabal). Lorsque vous souffrez une tape dans le dos, un mot d’encouragement. Et ça au premier entrainement avec eux. Je ne me souviens pas de cette même solidarité spontanée en France. Attention je ne dis pas qu’il y’en a pas. Mais l’intégration dans une équipe se fait après avoir été mis à l’épreuve, après avoir été jugé. (Dans les deux cas on se donne à fond). Pour l’anecdote lors d’un touché (rugby sans contact) à la fin de l’entraînement, une équipe devait jouer torse-nu. Bien évidemment je dus enlever mon t-shirt. Positionné en bout de ligne je tournai la tête sur la gauche. Je constatai avec effroie que j’étais le seul avec de la bedaine, de la brioche ou du bide comme vous voudrez. A ce moment-là je me dis : « Mon gros tu vas sûrement en. Ch… grave ». Et ce fut le cas. Mais beaucoup moins maintenant.

Voilà maintenant un mois et demi que je porte avec fierté le rouge et noir de PONEKE. Je retrouve les mêmes sensations que celle que j’avais en France. Les mêmes odeurs de vestiaires. Le même combat sur le terrain (un peu plus rugueux). « Toujours les mêmes gestes : slip gauche, slip droit et une gorgée de Volvic » En revanche il est rare d’entendre des insultes de supporters. Je ne ressens plus les petites baffes sournoises de l’adversaire frustré. Une autre chose nouvelle que j’ai découverte ici c’est le pragmatisme. Cette particularité anglo-saxonne qui permet de vite prendre ses marques et de jouer avec une assurance qui huile efficacement les rouages de l’équipe. J’avoue que c’est assez magique. Les soirs d’entraînement nous souffrons sa mère comme on dit (j'en ai même perdu un short, ce qui m'obligea à finir l'entraînement en slip. C'est très pratique). Après presque deux heures d’exercices nous finissons par des courses, des pompes et des abdos. Je comprends maintenant pourquoi nous constatons une différence de physique entre les équipes de l’hémisphère nord et celles du sud. Je pus constater cette fameuse différence, lorsqu' au premier match un gros maori dépassant aisement le quintal m'a littéralement ejecté du maul (tas de joueur pour les non-initié.).

Bien que je fasse l’apologie de ce rugby, je n’oublie pas notre French Flair qu’ils redoutent tant. Ils disent que pour la coupe du monde une de leur hantise c’est de retrouver la France en phase finale. Car ils se souviennent des matchs perdus face au XV de France. Voici à mon avis, le meilleur exemple illustrant mon propos.

Maman rassures- toi mes oreilles sont toujours à leur place.

Nouvelles tardives du mois de mars

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Bonjour,
voilà un mois que nous avons publié notre dernier message. Mille excuses pour ce silence radio. Depuis le mois dernier, nous avons eu la visite d'Emeric, un ami d'école de Camille qui fait le tour du monde depuis le mois d'octobre. Entre Tahiti et l'Australie, il est venu poser son sac à dos à Wellington le temps d'un week-end. Quelle joie de retrouver une tête connue!
Nous en avons profité pour faire un tour au Musée Te Papa qui est l'équivalent du Muséum d'Histoires Naturelle à Paris. La scénographie est impressionnante, on y voit des squelettes de cétacés, un calamar géant et plein d'animations sur la tectonique des plaques, l'histoire de la Nouvelle Zélande, sa faune, sa flore et sa culture... Bref, cela nous a occupé une bonne partie du samedi. Le lendemain nous avons profité du beau temps pour nous balader dans le Botanic Garden de Wellington où nous nous sommes perdus dans les 25 hectares de forêt. Puis Emeric est reparti à la découverte de l'Australie. Pour suivre ses aventures, visitez son blog http://emericlevesque.over-blog.com/

Elle a tout d'une grande...Enfin presque.

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Comme les grandes bières, la notre à sa mousse. Epaisse et légèrement brune notre mousse ressemble à celle de nos confrères Guinness.

Comme les grandes bières, la notre pique délicieusement. La déferlante de sensation gustative ressemble au caractère corsé des bières Belges.

Comme les grandes bières, la notre arbore une robe ambrée de toute beauté. Lorsque nous la versons, la danse élégante du liquide ressemble au flot parfait des bières Allemandes.

Comme les grandes bières, la notre dégage les effluves d'une brasserie de caractère. Son parfum ressemble à celui des grandes bières d'abbayes.

Comme les grandes bières, nous aurions voulu que son degré d'alcool avoisine les 5° voir les 6°. Ses 2,9° ne ressemblent vraiment pas aux degrés si bien maitrisés des bières du nord de la France.

La bière n’est pas une science mais une Alchimie difficile à maîtriser.

PS : Une deuxième cuvée trés prometteuse est en cours de fermentation (3.3 gallons). L'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération, contrairement au Tang.

LG & C : Life is Good and Cool

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Kia Ora,
voici quelques nouvelles de notre vie chez les kiwis. Côté travail tout va bien, Edouard se perfectionne dans la réalisation de cafés et sa blessure à la main a vite cicatrisé. Quant à moi, les deux premières semaines ne furent pas évidentes car il faut connaître tous les produits du magasin allant du simple adaptateur secteur à l'iMac 27 pouces en passant par les fers à souder. Maintenant que j'ai à peu près intégré tout le vocabulaire, j'aide davantage de clients et le travail est plus agréable. Ce que j'aime le moins c'est lorsqu'il faut répondre au téléphone car certaines personnes parlent beaucoup trop vite et marmonnent. D'autres sont assez cocasses...
L'autre jour, un homme appelle au magasin et me demande quelle est la différence entre un lecteur MP3 et un iPod. Cela reviendrait à demander la différence entre une Peugeot et une voiture...
Ou encore:
La voix: -"Oui allô, je suis bien chez Dick Smith?"
Moi: - Oui, Camille à votre service.
La voix: - D'accord, merci. (La personne raccroche)
Deux exemples parmi tant d'autres...

Hormis le travail, il y a de l'ambiance à la maison. En effet, nous avons une nouvelle colocataire depuis deux semaines, il s'agit de Nina (photo de gauche) qui est allemande et qui achève ici ses études en droit international. La France est également venue jusqu'ici! Des amis de David et Melissa sont passés à la maison: Elise d'abord, puis Jérémy et Marie qui ont fait un stop à Wellington pendant leur vacances néo-zélandaises. La semaine prochaine d'autres amis de David arrivent.
Avec Edouard nous lançons donc un appel, une bouteille à la mer, un cri, un SOS de terriens en détresse: Chère famille, chers amis, voilà plusieurs mois que nous surveillons le trafic aérien de Wellington dans l'espoir de vous voir débarquer à la maison. Mais toujours rien... A quand donc votre venue qui prouvera que l'on vous manque un peu...? Nous espérons que cet appel ne restera pas sans réponse. Sincèrement votre et meilleurs regards, C&E

Nous sommes allés voir un match de rugby samedi dernier: Hurricanes vs Westernforce (Wellington contre les australiens de Perth) au Westpac Stadium. Curieusement le stade n'était pas rempli, apparemment ici ils préfèrent le rugby à 7. Les Hurricanes ont mis la pâté aux australiens et le match a été gentiment perturbé par un exhibitionniste à la 2ème mi-temps.

Edouard, David et Melissa sont allés voir un match de cricket dont les règles sont assez compliquées à expliquer. C'est un sport assez lent et très long. Certains matchs durent plusieurs jours! Je pense qu'il prendra le temps de détailler les règles du jeu, mais pour l'instant il est très pris par son expérience de brasserie à la maison... Ce soir c'est barbecue à la maison,il ne faut pas se laisser aller!

Quand certains se cultivent d'autres font de la bière !

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Avant toutes choses, il est important de rappeler que l'alcool est dangereux pour la santé et qu'il est à consommer avec modération.

Profitant de l'absence de Melissa et Camille, David et moi sommes allés acheter notre nouveau jouet. Un Kit pour faire de la... BIERE ! Hier Après midi, nous avons listé ce que nous devions faire dans ce pays.
- S'acheter une voiture : OK
- Visiter le Pays : OK
- nager (deux fois pour ma part) : OK
- Parler anglais (presque) : OK
- Fêter Noël en été : OK
- Travailler : OK
- Rencontrer des gens (ça commence) : OK
- Jouer au rugby (Edouard) : OK
- S'acheter une planche de Surf (David) : OK
- Trouver des colocs (depuis 1 semaine une Allemande) : OK

C'est en arrivant à la fin de la liste que nous nous sommes rendus compte que : "Beer kit" n'était pas "OK" Oh malheur dis-je. Nous devons y remédier. Ni une ni deux nous sautâmes dans l'auto (souvenez-vous Mitsubishi Galant V6 24 soupapes.). Après une demi-heure de route nous quittâmes l'échoppe qui fit de nous, les hommes les plus heureux du monde.

Comme dirait un professeur de Français en début d'année : "Rentrons dans le vif du sujet".

Chapitre 1. Un kit se compose :
- D'un fermenter. Cuve de plastique de 25 litres (soit pour les spécialistes : 6,60 gallons). Comme sa contenance vous l'indique nous pouvons faire 25 litres de bière hi hi !
- D'un hydromètre. Cette longue tige de verre lestée par un poids, flotte à la surface (tel un iceberg dans une mer brune). Lorsque la graduation rouge émerge, la bière est prête à être dégustée.
- D'1kg de dextrose (variété de sucre). Le sucre est un des éléments indispensables
- D'1, 7 Kg de concentré de malte et de Houblon. (Mélasse épaisse)
- De 30 bouteilles vierges de 750ml chacune.
- De 60 pastilles à mettre dans les bouteilles avant remplissage (Ces pastilles assurent le côté pétillant de la bière)
- Un sachet de Levure. La levure décompose le sucre en alcool et gaz carbonique. (Donc pas de levure pas de bulles, pas de bulles pas d'alcool, pas d'alcool...pas de bière.)

Chapitre 2. Etapes de fabrication :
1- Stériliser les ustensiles qui serviront à la fabrication de ce doux breuvage (ou roteuse pour les moins distingués).
2- Faire bouillir 3,5 litres d'eau.
3- Mélanger dans le fermenter l'eau précédemment chauffée, avec le concentré de malte et houblon.
4- Tous en mélangeant, verser progressivement le kilo de sucre.
5- Lorsque le mélange est homogène rajouter 20 litres d'eau froide.
6- Mélanger pour que l'ensemble du mélange soit à la même température.
7- Disperser la levure sur la surface. Attention ! Ne pas la mélanger, la déposer juste à la surface.
8- Fermer le fermenter et laisser reposer pendant 4 à 6 jours.
9- Dégustez !

Rendez-vous dans une semaine pour nos premières impressions sur la cuvée!
Comme nous l'avons fait pour nos voitures, la tradition est de nommer les choses que nous aimons. Nos voitures ont pour prénoms : Philippe pour celle de David et Patrick pour la notre. Ainsi le fermenter fut baptisé : Claude. Car Claude Brasseur. (Oui je sais encore un calembour pas drôle mais faudra s'y habituer)

Si vous avez des questions sur la fabrication, nos professionnels sont là pour y répondre.

Coffee + fries + fried eggs = my job

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Depuis Samedi dernier le noir m'habille et la friture me parfume.
Vous l'aurez deviné je travaille dans un café-resto : Le Bach coffee (à ne pas prononcer comme le nom du célèbre compositeur, mais comme Hache avec un beau "B"). Comme tous premiers jours, il fut exceptionnellement bizarre. Frais comme un gardon j'étais prêt à démontrer à Maria (la boss), que son choix était le bon. Une autre française démarrait ce même Samedi. Arrivé le premier je pris le poste de "Dishwasher". Soit plongeur pour les non-anglophones. Après avoir pris mes repères (quelques secondes me suffisent. Oui je suis un vrai caméléon), je fis la vaisselle comme un pro: main gauche pour l'éponge, main droite pour l'assiette, pied gauche pour le torchon et pied droit pour ranger. Je l'ai dit un peu plus haut, ce jour était exceptionnel. En effet, le temps était particulièrement bon et le Bach ne désemplissait pas. La vaisselle s'empilait. Les saucisses et les oeufs pochés se tassaient dans leur jacuzzi d'huile. Bref s'était l'effervescence.
Après un mois de vaisselle faite en 1H, je fis tomber ma première assiette. OH...bip de bip me dis-je dans ma tête. Je me précipitai (un peu trop vite) sur les morceaux d'assiettes. Et là c'est le drame. Le sang gicla sur les murs de la cuisine. Comme dans shining, une rivière de sang déferla dans les locaux du resto. aaaaaahhhhh ! !!! Mais que se passe-t-il ? Bon j'en rajoute un petit peu j'avoue. Pour tout vous dire je me suis ouvert la main entre le pouce et l'index. Je ne savais pas que de la porcelaine cassée pouvait être aussi tranchante qu'une une lame de rasoir. M'ayant fait ça à une 1H30 pm, je ne pouvais pas quitter mon poste. Donc, tout penaud je demandai à Mariah si elle pouvait me faire un bon gros pansement. Elle s'exécuta aussi tôt et je pus reprendre ma vaisselle jusqu'à 16h30. Ce premier jour se ponctua par trois points de suture :-( et l'interdiction de faire la vaisselle :-). Aujourd'hui, j'ai fini mon 3ème jour sans incident. J'ai appris à faire les cafés pour seconder la fille de la boss. En tous cas c'est très très mais alors très très copieux et très mais alors très très saucés.
A bientôt pour de nouvelles aventures à points ou saignantes (petit calembour qui résume cette première journée. Pas très drôle mais je m'en fous)

PS: En tous cas j'ai appris un nouveau mot : stitches qui veut dire?.....point de suture ! Bravo Maman!

Au boulot!

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La bonne nouvelle du mois de janvier c'est que nous travaillons. Après deux semaines d'attente, j'ai finalement eu une réponse positive de la part de Dick Smith où j'ai commencé à travailler mercredi dernier. Je fais donc partie d'une équipe de 10 vendeurs dans le plus gros point de vente d'Australasie. Nous vendons des télés, des ordinateurs, des iMacs, des iPods, des appareils photos, des imprimantes, des téléphones, des consoles de jeux vidéo... Exactement comme chez Surcouf. Les premiers pas n'ont pas été évidents et l'accent kiwi ne facilite pas les choses. Je travaille 40h par semaine de 10h à 19h. Ce qui est bien c'est que je n'ai jamais le temps de m'ennuyer. Comme le magasin est situé dans le centre d'affaires, il y a toujours des clients et les autres vendeurs prennent le temps de me former aux produits et aux techniques de vente. Ce n'est pas toujours évident de tout comprendre mais l'expérience promet d'être formatrice et riche en moments de solitudes! Edouard quant à lui apprend à faire les cafés dans un café situé en bordure de mer. Ici, savoir faire des cafés c'est tout un art. Il a eu de la chance de tomber sur une gentille dame qui lui a proposé de le former à la technique des cafés et ici des cafés il y en a presque 10 sortes... Je laisserai à Edouard le soin de vous raconter son expérience. Aujourd'hui le temps est exceptionnel, et je pars enfiler mon maillot pour aller sur la plage. Je ne risquerai cependant pas de me baigner car la température de l'eau avoisine les 16 degrés... Edouard n'est pas autant frileux que moi puisqu'il s'est baigné hier. Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Nous allons bien, ne t'en fais pas.

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Voilà un mois que nous sommes confortablement installés dans notre maison et que nous profitons de la vue sur la mer, matin, midi et soir quand le brouillard ne nous gâche pas ce plaisir.
Notre recherche de coloc à également porté ses fruits puisque Will, qui est néo-zélandais, nous a rejoints.
Il est arrivé pile le jour de mon anniversaire où nous avions prévu de faire des sushis. Après quelques heures en cuisine, nous avons réussi à faire 100 pièces de sushis et makis! Un record!!! Nos 5 ventres affamés sont difficilement parvenus à tout manger et il fallait nous réserver pour le fondant au chocolat...

Heureusement qu'avec Mélissa nous nous sommes imposées un rythme de jogging quasi quotidien. Oui, il fallait bien s'occuper quand on ne travaillait pas encore... Côté sport, Edouard s'est également inscrit dans un club de rugby, dans lequel il s'entraîne 2 fois par semaines avec des maoris tout en muscles. A ce jour il est toujours revenu entier des entraînements, les choses vont devenir sérieuse la semaine prochaine ... c'est la fin des grandes vacances et la rentrée des rugbymen. Oui, ici les grandes vacances sont de décembre à février, normal, nous sommes en plein été.

Melrose Place

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Comme promis voici quelques photos de notre charmante maison située sur les hauteurs de Melrose, banlieue de Wellington. Nous sommes à 20 minutes en bus du centre de Wellington et à 10 minutes à pieds (en descente) de la plage (15 minutes en remontant).

Nous avons une grande terrasse qui nous offre une vue palpitante sur Lyall Bay et toute son activité marine et aérienne. (départ et arrivée des ferrys vers l'Ile du Sud, atterrissage des avions) heureusement, nous sommes assez éloignés pour ne pas entendre le bruit des moteurs.Nous prenons l'apéro (de temps en temps) sur la terrasse, nous avons également un trampoline et il nous manque toujours un barbecue pour profiter pleinement du deck.
La maison est bien équipée, 3 chambres doubles, 1 chambre simple, un grand salon, une grande cuisine américaine, il ne nous manque plus qu'à trouver des colocs supplémentaires.
Nous cherchons des personnes avec lesquelles nous pourrons parler anglais et à qui nous pourrons mettre la pâté au UNO!

Et la santé surtout!

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Ça y est, internet est arrivé à la maison! Nous allons enfin pouvoir rattraper le retard pris depuis Noël que nous avons passé à Christchurch. Avant cela nous vous souhaitons à tous une excellente année 2010 . Nous pensons à ceux et celles pour qui l'année sera chargée en heureux évènements (Aude et Erwan, Marion et Charles, Charlot et Anne, Lalie et Fred et bien sûr Arnaud,Maeva et...!!!!
La carte de voeux, concoctée par Edouard, retrace quelques souvenirs de notre périple néo-zélandais.

Tout va vite!

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Quelques nouvelles rapides depuis un cyber cafe de Wellington (mille excuses pour les accents manquants).
Nous vivons donc a Wellington depuis une semaine,la capitale de la Nouvelle Zelande. Nous avons trouve une grande maison a louer avec David et Melissa situee dans le quartier de Melrose (le nom fait rever, la maison aussi). Nous avons une vue imprenable sur la mer, une immense terrasse, 3 chambres doubles, une chambre simple,un jacuzzi, et tout cela pour un loyer derisoire. Nous cherchons des colocs pour combler une des chambres et aussi pour parler un peu anglais. Nous mettrons des photos des qu'internet sera actif, soit dans le courant de la semaine.
Nous sommes egalement a la recherche d un emploi.

Finies les belles promenades!

Ici, les choses peuvent aller tres vite. J'ai depose 5 CV samedi dernier et hier, lundi, j'ai passe un entretien qui a dure 1h30 chez Dick Smith Electronics, qui n est autre que le Surcouf d'ici et d'Australie. C'est la premiere fois que je passe un entretien en anglais et avec l'accent kiwi c'est vite perturbant...J'ai ete interrogee par 2 managers, puis ils m'ont demandee si j'etais "cap" d'aller dans le magasin et vendre un produit a quelqu'un. Je suis donc allee prodiguer des conseils approximatifs sur les derniers ordinateurs portables en exposition a un couple sympa qui n'a pas tenu compte de mon incompetence. Ils sont chouettes ici. Les managers avaient le sourire aux levres en m'observant. Ils ont delibere pendant 5 minutes pour finalement me dire que je n avais pas besoin de passer de second entretien et que mon profil correspondait a ce qu'ils cherchaient. Je serai normalement en charge du rayon appareils photos numeriques. Je dois encore attendre une semaine, le temps que les RH fassent mon contrat et contactent mes anciens employeurs. Donc je croise encore les doigts.
Vous voyez,tout va vite...