Rugby mon amour

| |
En arrivant en Nouvelle Zélande nous nous sommes dit avec Camille qu’il fallait absolument que je joue au rugby. Pourquoi ? La nouvelle Zélande est une référence. Chaque génération de rugbyman ont leur icône néo-zélandaise. Je citerai bien évidemment Jonah LOMU. Aujourd’hui, Carter, McCaw et Kelleher sont les nouveaux ambassadeurs de ce rugby magique. Ils font tous les trois partie des meilleurs joueurs du monde à leur poste. En plus ils sont beaux dit Camille.
Arrivé à Wellington je posai mon sac au PONEKE Football Club. Grâce à l’aide de François (entraîneur Français des -21ans), je pus vite rentrer dans le vif du sujet. Au début nous ne faisions que du fitness. Autant vous dire que durant cette préparation je laissai plus d’un poumon sur le terrain. J’étais souvent le dernier. C’est justement à ces moments là que vous réalisez que vous faite partie de la Famille (comme ils disent). Ils vous relèvent, ils vous encouragent (Come on Frenchie ou Chabal). Lorsque vous souffrez une tape dans le dos, un mot d’encouragement. Et ça au premier entrainement avec eux. Je ne me souviens pas de cette même solidarité spontanée en France. Attention je ne dis pas qu’il y’en a pas. Mais l’intégration dans une équipe se fait après avoir été mis à l’épreuve, après avoir été jugé. (Dans les deux cas on se donne à fond). Pour l’anecdote lors d’un touché (rugby sans contact) à la fin de l’entraînement, une équipe devait jouer torse-nu. Bien évidemment je dus enlever mon t-shirt. Positionné en bout de ligne je tournai la tête sur la gauche. Je constatai avec effroie que j’étais le seul avec de la bedaine, de la brioche ou du bide comme vous voudrez. A ce moment-là je me dis : « Mon gros tu vas sûrement en. Ch… grave ». Et ce fut le cas. Mais beaucoup moins maintenant.

Voilà maintenant un mois et demi que je porte avec fierté le rouge et noir de PONEKE. Je retrouve les mêmes sensations que celle que j’avais en France. Les mêmes odeurs de vestiaires. Le même combat sur le terrain (un peu plus rugueux). « Toujours les mêmes gestes : slip gauche, slip droit et une gorgée de Volvic » En revanche il est rare d’entendre des insultes de supporters. Je ne ressens plus les petites baffes sournoises de l’adversaire frustré. Une autre chose nouvelle que j’ai découverte ici c’est le pragmatisme. Cette particularité anglo-saxonne qui permet de vite prendre ses marques et de jouer avec une assurance qui huile efficacement les rouages de l’équipe. J’avoue que c’est assez magique. Les soirs d’entraînement nous souffrons sa mère comme on dit (j'en ai même perdu un short, ce qui m'obligea à finir l'entraînement en slip. C'est très pratique). Après presque deux heures d’exercices nous finissons par des courses, des pompes et des abdos. Je comprends maintenant pourquoi nous constatons une différence de physique entre les équipes de l’hémisphère nord et celles du sud. Je pus constater cette fameuse différence, lorsqu' au premier match un gros maori dépassant aisement le quintal m'a littéralement ejecté du maul (tas de joueur pour les non-initié.).

Bien que je fasse l’apologie de ce rugby, je n’oublie pas notre French Flair qu’ils redoutent tant. Ils disent que pour la coupe du monde une de leur hantise c’est de retrouver la France en phase finale. Car ils se souviennent des matchs perdus face au XV de France. Voici à mon avis, le meilleur exemple illustrant mon propos.

Maman rassures- toi mes oreilles sont toujours à leur place.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Poneke FOOTBALL?!? Club...
T'es beau cousin dans ton beau maillot en...(voie de Jeanne Mas) rouge et noireuuuuuuu. Plus serieusement on a compris que physiquement il fallait que tu te mettes a la page (franchement sur la photo on a l'impression que t'as bien séché quand meme), mais techniquement t'es au niveau?

Profitez en bien et si vous pensez rester dans ce pays encore plusieurs mois, pensez bien a economiser pour acheter un billet d'avion pour etre en France le 14 Aout... hein? Pas d'blague, on vous attend.

Et je resiste pas a la facilité: Au Poneke Football club, ils sont tous monté comme des Poneke. Tataaaaaaaaaaa!

Charles-la-honte

nanou a dit…

Très bien ton article Édouard! J'avoue en connaitre déjà une partie mais raconté comme ça c'est super :-D et comme dirait ta sœur avec laquelle je me suis bien marré hier soir : comment va ton club de poney ? hihihii !
A très vite ! et dis donc qui a marqué sur la vidéo : Galtié ? Je ne vois pas bien !
Tu vois ton cousin n'a pas changé ! hehehe !
Grosses bises Édouard et Camille

Pierre Pénicaut a dit…

Tes oreilles sont en place et le reste aussi?
Je suis heureux de savoir que les vestiaires ont la même odeur chez les Zelandais que chez nous car généralement les français ont mauvaise réputation...

Bon et ta brasserie? As tu progressé? Qd tu reviens au bercail, je veux gouter une petite mousse de ton tonneau!

arnaud a dit…

Salut Champion,

Une question: tu te fais lifter ou tu te pétes le dos sur chaque sauteur?
Vu les gabarits je pense qu'une bonne touche dans le bon timing et t'aperçois Brigitte dans son jardin à St maurice.
En tout cas t'as bien séché, on dirait moi!
Petit défi:Tu me raménes le maillot du numéro 3 d'en face?
A+ gros
Arnaud

Enregistrer un commentaire