Coromandel

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Après avoir passé une nuit au backpackers et pris le temps de mettre à jour notre blog, nous avons repris la route dans l'espoir de voir les nuages et la pluie se dissiper. Heureusement que le temps ici est lunatique. Autant il peut pleuvoir averse et autant,dans la seconde qui suit, un soleil éblouissant sèchera les grosses gouttes d'eau. C'est ça aussi le côté sympa du pays. Après 2 heures de route, nous avons décidé de visiter les Hot Water Beaches (cf la carte) qui sont des pisicnes d'eau chaudes que l'on creuse soit-même sur la plage avec des pelles louées. Finalement en arrivant sur ce lieu nous avons vite déchanté. Des tas de camping cars et de touristes se bousculaient l'accès à la plage. Très peu pour nous.Vite un coup d'oeil à la carte et nous voilà propulsé dans un endroit aux voyelles sympas et à la sonorité joyeuse: Hahei! Et quelle heureuse surprise!

Une plage immense,presque déserte, un sable brillant et une mer turquoise. Nous avions là un bon terrain pour accueillir notre pause pique nique. Finalement nous étions tellement bien sur la plage que nous y avons bullé quelques heures. (Il s'agit de ne pas non plus perdre le rythme). Après qu'Edouard ait mis fin à sa sieste bien méritée, nous avons enfilé nos chaussures de marche et sommes partis à la découverte de Cathedral Cove. Il s'agit d'une crique bien isolée à laquelle on accède en passant sous une sorte d'alcove en pierre. Un petit coin de paradis, encore un. Il y a là un rocher blanc immense sorti de l'eau, des jeunes kiwis qui ont l'air plutôt détendus et deux ou trois photographes immortalisant
l'instant.

Et nous, qui une fois de plus, sommes subjugués par tant de beauté. Sur la marche du retour nous décidons de continuer notre route jusqu'à épuisement. Finalement nos baillements nous ont amenés vers un Beach Holiday Park haut de gamme. La preuve, nous étions les seuls péquenods avec notre tente. Tous nos voisins exposaient fièrement leurs camping cars dernier cri équipés de douches, télévision et tutti quanti. Un vieux monsieur étonné de notre arrivée est venu nous saluer et nous avons discuté le temps qu' Edouard monte notre bivouac. Nous avons bien dormi, bercés par le roulis des vagues.

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