Ayutthaya : tiens, voilà du bouddha

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Nous avons parcouru 100 kilomètres en 5 heures. Ici, les bus ne sont pas pressés, ils s'arrêtent tous les 5 mètres pour faire monter qui veut, le chauffeur s'arrête tranquillement pour s'acheter à boire ou à manger, bref, l'heure d'arrivée est souvent au petit bonheur la chance. Nous voilà donc à Ayutthaya, à 88 kilomètres au Nord de Bangkok, prêts à visiter les ruines de cette ancienne capitale. Avant de commencer la visite, une bonne nuit de sommeil s'impose. Le lendemain, nous enfourchons nos bicyclettes à la conquête des ruines, des bouddhas géants, du bronzage cycliste et de la dégustation du durian, un fruitt apprécié par les asiatiques. Comme qui dirait, il pue l'enfer mais le goût est paradisiaque. L'odeur est tellement insoutenable que le durian est interdit dans les transports en commun. Pour notre part, nous n'avons pas été conquis.
Revenons aux ruines... Ce sont les ruines d'anciens temples pillés il y a fort longtemps par les birmans. On y trouve également des bouddhas décapités, des bouddhas allongés, des bouddhas assis, du bouddha en veux-tu, en voilà. Un peu à l'écart, se trouve l'église Saint Joseph, construite par les premiers missionnaires du MEP (Mission Etrangères de Paris). Aujourd'hui une école y est rattachée. Lors de cette escapade loin des sentiers battus, tous les thaïs que nous croisions nous criaient "Hello! Hello!" et les enfants étaient tout intimidés lorsque nous répondions à leurs saluts. Cela nous change des rabatteurs, des taxis, des tuks-tuks seulement intéressés par notre porte-monnaie.
Après un bref passage par Bangkok pour récupérer nos affaires, nous nous envolons vers la Malaisie en direction de Penang, une île non loin de la frontière Thaï.

1 commentaires:

Doud a dit…

Qques conseils d'un sage ami pour Penqng:


Ou dormir ?
Quittez le centre agité de Georgetown pour vous refugier au nord de l’île. Quelques auberges vous attendent sur les plages de Batu Ferringhi pour un repos à l’ombre des cocotiers. Evitez les grands hotels internationaux, sans intérêt.

Ou manger ?
Indien, chinois, malay, peranakan… Les choix ne manquent pas ! Un conseil, les petits cafés locaux pleins de chinois jouant au majong servent d’excellents « chicken rice » et de délicieux thés au jasmin.

A voir / A faire ?
Déambulez dans les rues de la ville, d’un quartier à un autre, pour sembler traverser l’Asie en quelques pas.
Prenez le bus pour le nord de l’île et partez à la découverte du parc naturel de Penang, en chemin faites donc escale au parc aux papillons (peut s’avérer ennuyant…)

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